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Cette semaine, c’est une simple fiche technique sur le ju-jitsu que je propose en guise d’article. Il est toujours utile de rafraîchir la mémoire des plus anciens et d’informer les néophytes.
Le ju-jitsu se compose de techniques de coups (atemi-waza), de projections (nage-waza) et de contrôles (katame-waza).
Ses principes de base sont la non-opposition et l’utilisation de la force de l’adversaire ; de façon directe ou en utilisant le principe d’action-réaction. C’est aussi l’art d’utiliser de la manière la plus rationnelle les mécanismes corporels.
L’utilisation des coups (atemi-waza) aura davantage pour objectif de déséquilibrer que de finaliser.
Pour projeter un adversaire (nage-waza) on sollicite plusieurs mécanismes, en plus de l’utilisation de la force de l’adversaire : La bascule au dessus du centre de gravité, la suppression d’un point d’appui, empêcher l’adversaire de reprendre l’équilibre sur l’avant ou sur l’arrière.
Les contrôles (katame-waza) ont une importance majeure dans la mesure où ils permettent, pour ce qui concerne les clefs et certaines immobilisations, de maîtriser quelqu’un sans forcément mettre ses jours en danger. Combinés avec un coup ou/et une projection, ils sont redoutables. Les étranglements font partie de l’arsenal. Pour les assimiler, il faut du temps, ce temps qui permet de les appliquer avec nuance.
En ju-jitsu toutes les défenses sur toutes les situations d’attaque sont étudiées ; debout et au sol.
On apprend à riposter sur des attaques à mains nues ou bien armées.
On étudie également des situations de défense contre plusieurs adversaires.
Pour bien pratiquer le ju-jitsu il est indispensable de maîtriser les « ukemis » les brises chutes. Sur l’arrière et sur l’avant. Cela est incontournable lors des répétitions, mais également dans la rue en cas de perte d’équilibre.
Le ju-jitsu est une méthode de self défense efficace pour peu qui s’y astreignent de façon régulière. C’est aussi une « École de vie ». Elle apporte un bien être physique et mental, elle contribue à une meilleure vie en société.
Il existe beaucoup d’écoles et de styles de ju-jitsu, celui que je pratique et enseigne est à but non compétitif, de façon à ce qu’il conserve son aspect traditionnel et l’ensemble des ses techniques originelles. En effet, la compétition impose un règlement qui interdit, à juste titre, l’utilisation de certaines techniques jugées trop dangereuses, de fait cela retire une partie de l’efficacité. Si elles sont dangereuses, cela signifie qu’elles sont efficaces en self défense. En répétitions contrôlées, elles ont donc leur importance.
Voilà bien un art martial immortel que j’enseigne avec une passion qui ne s’altère pas.
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Ci-dessous, un texte extrêmement intéressant, encore davantage dans la période de violence que nous connaissons. La violence physique mais pas que, celles de certaines décisions (ou d’absence de décision), et de paroles méprisantes sont parfois plus meurtrières.
(Il n’est pas inutile de revenir régulièrement sur les fondamentaux techniques, mais aussi éthiques !)
Les trois E du ju-jitsu. Efficacité. Education. Épanouissement.
Dans les activités sportives en général et les arts martiaux en particulier, les fins de semaine sont souvent très occupées. Compétitions, stages, entraînements spécifiques, galas, etc.
« Bravo, félicitations pour une personne qui a toujours continué sur sa voie malgré les modes. Bravo ». Voilà une appréciation relevée sur les réseaux la semaine dernière ; elle me touche particulièrement.
Cette contradiction n’en est pas vraiment une. Mon professeur (qui était aussi mon père) me répétait souvent : « divise par deux l’intensité technique de ce que tu prévois d’enseigner et ça risque encore d’être dix fois trop difficile ».
Un rappel n’est jamais inutile.
Ça y est, c’est fini, avant-hier matin nous avons vécu la dernière séance du stage de Soulac.