Une pratique dans laquelle ne « suinte » pas la violence, parce qu’une pratique violente n’est pas la meilleure façon de combattre ce fléau.
Une pratique dans la maîtrise de soi.
Une pratique qui respecte l’intégrité physique.
Une pratique qui donne confiance en soi, qui ne décourage pas.
Une pratique sans obligation de compétition, pour les disciplines qui en proposent, sans renier cet aspect, ni sans ostracisme envers ceux qui ne font pas ce choix.
Une pratique dans laquelle on ne sauve pas sa vie, mais où on apprend des gestes qui offrent la possibilité de la sauver.
Une pratique efficace, davantage tournée vers la subtilité technique et tactique que vers la brutalité.
Une pratique tonique, mais adaptée aux différents âges et différentes conditions physiques.
Une pratique encadrée qui limite les blessures, parce qu’être souvent blessé est la meilleure façon de ne pas progresser.
Une pratique qui respecte les valeurs léguées par les arts martiaux. Ces arts martiaux qui ont traversé les siècles pour nous apprendre beaucoup.
Une pratique qui offre à la plus grande partie de la population la possibilité de s’exprimer, de se défendre, de se détendre, de se mettre – ou remettre- en condition physique.
Enfin, une pratique qui offre des moments de partages, de rencontres, de concorde, de brassages sociaux et de loisirs.
Tout ce qui permet d’inscrire cette pratique dans la durée, en évitant la lassitude, les blessures, en élevant le niveau mental en partageant des valeurs telles que le respect et le goût de l’effort. Une pratique récompensée par les progrès, certes, mais aussi par un accomplissement personnel qui renforce l’estime de soi-même.
Sur le plan technique, ce sera la recherche de la finesse technique, du détail qui fait la différence, tout le contraire d’une brutalité bien trop facile. La maîtrise de soi pour mieux maitriser, se contrôler pour mieux contrôler. Tout ce que nous avons appris des arts martiaux et qu’on semble parfois oublier.
Une pratique éducative et non pas destructive.
Voilà ce qu’est la mission d’un éducateur sportif.
www.jujitsuericpariset.com
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J’ai souvent évoqué le premier professeur, celui qui nous a donné l’envie de commencer et de continuer, celui qui a été l’artisan de nos bases, celui à qui on doit beaucoup. Parallèlement nous n’oublions pas notre premier dojo.

Le choix d’un club, d’un professeur, d’une pédagogie et d’un état d’esprit sont aussi importants que le choix d’une discipline. Une bonne discipline mal enseignée ne donnera forcément rien de bon.
Voilà une petite histoire qu’il me plait de proposer régulièrement en été.
Anciens, séniors, vétérans, vieux, vieillards, ancêtres, etc. Voilà un échantillon de noms, plus ou moins agréables, qui désignent le troisième âge et même, maintenant le quatrième !
Pour bien commencer l’été, je propose la rediffusion d’une histoire savoureuse qui illustre à merveille l’article de la semaine passée.