Un rappel n’est jamais inutile.
le ju-jitsu, petite fiche technique et la rentrée…
Le ju-jitsu se compose de techniques de coups (atemi-waza), de projections (nage-waza) et de contrôles (katame-waza).
Ses principes de base sont la non opposition et l’utilisation de la force de l’adversaire ; de façon directe ou en utilisant le principe d’action réaction.
L’utilisation des coups (atemi-waza) aura pour principal objectif de déséquilibrer.
Pour projeter un adversaire (nage-waza) on utilise différents mécanismes. La bascule au-dessus du centre de gravité, la suppression d’un point d’appui ou empêcher l’adversaire de reprendre l’équilibre sur l’avant ou sur l’arrière, et quelques autres. Comme indiqué plus haut, le déséquilibre nécessaire pourra aussi est provoqué par un coup.
Les contrôles (katame-waza) ont une importance majeure dans la mesure où ils permettent de maîtriser quelqu’un sans forcément mettre ses jours en danger.
En ju-jitsu toutes les défenses sur toutes les situations d’attaque sont étudiées, debout mais aussi au sol.
On apprend à riposter sur des agressions à mains nues ou bien armées.
Des situations de défense contre plusieurs adversaires sont prises en considération.
Pour bien pratiquer le ju-jitsu, il est indispensable de maîtriser les « ukemis », les brise-chutes. Sur l’arrière et sur l’avant. C’est incontournable lors des répétitions, mais également conseillé afin de limiter les dégâts lors d’une perte d’équilibre dans la rue, sur de la glace par exemple.
Le ju-jitsu est une méthode de self défense très efficace, pour peu qu’on la pratique de façon régulière, mais c’est aussi une « école de vie ». Elle apporte un bien être physique et mental et contribue à une meilleure vie en société.
L’apprentissage des techniques de combat doit avoir comme objectif de ne jamais avoir à s’en servir, sauf cas de force majeure. De plus, dans la pratique, le but est éducatif et non destructif, nous ne sommes pas dans un dojo pour nous faire mal, mais pour apprendre à ne pas nous faire mal.
Concernant le ju-jitsu, il existe beaucoup d’écoles et de styles, celui que je pratique et enseigne est à but non compétitif, de façon à ce qu’il conserve son aspect traditionnel et l’ensemble des ces techniques originelles.
En effet, la compétition impose un règlement et la suppression de certaines techniques jugées, à juste titre, trop dangereuses. De fait, c’est une partie de l’efficacité qui est confisquée.
Quelle que soit la discipline que vous pratiquez, je vous souhaite une bonne rentrée.
Encore quelques mots pour clore cet article en insistant sur le fait que lorsqu’on inscrit en septembre dans un dojo, il faut se faire la promesse d’aller jusqu’au bout de la saison, et bien plus encore.
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La prochaine saison approche, ce qui n’empêche pas, en cette fin d’été, la rediffusion de l’article qui a remporté le plus de succès durant la saison écoulée (publié en mai). Il s’agit de « l’attitude au dojo ». Comme quoi tout n’est pas perdu, ce qui permet d’attaquer sereinement la rentrée.
Comme la semaine dernière, c’est une belle petite histoire issue du savoureux livre « contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon » que je (re)propose aujourd’hui en guise d’article. Dans celle qui suit, il est question de l’esprit (le shin). L’aboutissement de notre travail semble, en effet, être le reflet de notre âme. Que cette lecture, au cœur de l’été, entraîne une réflexion positive.
Une saison s’achève, c’est le moment d’en faire le bilan et de se souvenir des principaux faits qui l’ont marquée.





J’ai pensé donner une suite à l’article de la semaine passée (mes premiers pas en ju-jitsu) en insistant sur l’importance de l’apprentissage des chutes.
Cette semaine, c’est une fiche technique très simple sur le ju-jitsu que je propose en guise d’article.
Nous sommes au milieu des années 1980, à Paris dans le dojo mythique de la Rue des Martyrs.
Retour sur un secteur important du ju-jitsu.
C’est avant tout un signe de politesse, une marque de respect et une tradition qui ne doit jamais être sacrifiée. C’est aussi un moment de brève et intense concentration avant une démonstration, une répétition ou un combat. Et puis, un temps de courte réflexion dans l’instant qui suit ces exercices.