Pour le dernier article de l’année, c’est une projection emblématique que j’ai choisi d’évoquer.
Ippon Seoi Nage
Le but n’est pas de développer une étude approfondie de cette belle technique, mais d’expliquer simplement les raisons de mon engouement pour une projection qui est l’une des plus emblématiques du ju-jitsu et du judo. Elle est utilisée aussi bien en self défense qu’en compétition. J’ai une affection particulière pour elle, et cela pour plusieurs raisons.
D’abord, c’est une des premières projections que l’on apprend, bien qu’elle ne se réalise pas aussi facilement que l’on puisse l’imaginer, lorsque nous la regardons exécutée par un spécialiste.
Répondant à des principes naturels, si elle est bien expliquée, son apprentissage se fait assez rapidement ; elle offre une des premières satisfactions aux nouveaux étudiants. De plus, Tori (celui qui exécute), même s’il est encore balbutiant, ne rencontre pas de difficultés particulières pour bien retenir Uke (celui qui subit) dans la chute, ce qui est rassurant et sécurisant. L’aspect spectaculaire ne retire rien au plaisir de la réaliser ou de la voir bien exécutée.
Son principe de base consiste tout simplement à faire passer le partenaire « par-dessus nous », en se servant de son déséquilibre avant. Celui-ci étant obtenu de différentes manières, selon que l’on se situe en ju-jitsu ou en judo. Comme dans toutes les techniques il existe des variantes, elles sont fonction du gabarit, mais aussi de l’influence du professeur.
En ju-jitsu, elle est utilisée aussi bien sur des attaques venant de face, comme un coup « en marteau » en direction de la tête, que sur des saisies arrière, à la gorge ou au-dessus des bras. En judo le nombre des opportunités, combinaisons, contres, liaisons debout sol est colossal.
Ippon Seoi Nage, en règle générale, est pratiqué par des plus petits sur des plus grands, puisque passer sous le centre de gravité est la première des conditions. Bien exécutée, cette projection ne demande pas d’efforts physiques particuliers, ce qui par ailleurs doit être la condition de toutes les techniques, puisqu’à l’origine la non-opposition, l’utilisation de la force de l’adversaire et l’utilisation la plus rationnelle de notre énergie, sont les fondements du ju-jitsu. On pourrait facilement prendre Ippon Seoi Nage comme modèle pour expliquer des principes parfois négligés et même oubliés.
Enfin, si je l’apprécie particulièrement, c’est aussi parce qu’elle était l’un des redoutables « spéciaux » de mon père qui, lors de ses exploits sportifs, a terrassé plus d’un grand grâce à elle. Par atavisme, mimétisme et avec un excellent apprentissage, elle est devenue l’une de mes projections favorites.
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Il y a tout juste un an, j’avais le plaisir d’annoncer le retour du stage de Soulac-sur-Mer pour le mois d’août 2022. Et cela après quelques années d’interruption. Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous annoncer que l’édition 2023 aura lieu du 13 au 18 août prochains.
Après le ne-waza (le travail au sol), la semaine dernière, j‘évoque aujourd’hui le nage-waza (le travail des projections). A noter que les projections occupent une grande partie du travail debout (tachi-waza), dans lequel on retrouve aussi beaucoup de techniques de contrôles et bien évidemment de coups.
Mes élèves et les fidèles lecteurs connaissent mon attachement à ce secteur ainsi que l’article qui suit.
Après les deux premiers mois de cette nouvelle saison, j’ai voulu établir un premier bilan.
En ouverture d’un modeste article consacré à la violence (écrit à l’aide de mots simples) et pour l’illustrer, j’ai pensé publier cette petite leçon.
Un dojo n’est pas simplement un lieu où l’on transpire, c’est aussi un endroit dans lequel on s’inspire. Il doit y régner une ambiance particulière qui n’est pas celle d’une simple salle de sports, on doit y apprendre « quelque chose » de plus.
Cette semaine c’est un article consacré à un domaine incontournable qui est proposé. Il s’agit d’un rappel sur l’utilité de bien savoir chuter… Ne serait-ce que pour mieux se relever !
Encore une rediffusion, cette fois elle porte sur la tenue, celle que nous revêtons lors de la pratique de notre art.