Partie incontournable et indispensable d’une séance, l’échauffement est parfois vécu comme redondant, ennuyeux ou trop difficile.
C’est dommage, parce qu’il est d’une grande utilité, à la condition de savoir le présenter !
Sa vocation est de mettre le corps et l’esprit dans de bonnes dispositions pour la suite de la séance. Il influence forcément l’ensemble du cours. Il ne permet pas uniquement de limiter les risques de blessures, il donne aussi le ton, Il ouvre le chemin !
Par définition il ne doit être ni trop long, ni trop difficile, il ne faut pas confondre échauffement et épuisement. Il doit être attractif, et non pas rébarbatif.
Les exercices peuvent être choisis en fonction du thème principal développé lors de la séance.
Sur un plan purement pratique, ce n’est pas tant le choix des exercices qui est important, mais la façon de les pratiquer. Certains exercices qu’on a l’habitude d’exécuter pour s’échauffer peuvent être dangereux s’ils sont fait n’importe comment : trop fort, trop vite, ou trop longtemps.
D’autres auxquels on ne pense pas forcément peuvent être proposés s’ils sont faits intelligemment, avec mesure. Par exemple des exercices d’opposition très codifiés au cours desquels les partenaires sont en parfaite osmose. Avec des pratiquants d’un bon niveau, des répétitions telles que des retournements ou des renversements au sol pourront être pratiquées. S’adressant à des débutants, on sera plus prudent avec une sélection de techniques plus « classiques ».
Si l’échauffement est utile afin d’éviter les blessures, il n’est pas un « blanc seing » pour le reste du cours durant lequel le professeur pourrait se permettre de faire travailler certaines techniques et exercices dangereux, sous prétexte que l’échauffement a été effectué. Mais la suite de la leçon, c’est un autre sujet !
En conclusion de ce petit article sur l’échauffement, on peut dire qu’il doit être court, attractif et pourquoi pas récréatif, nous sommes aussi dans le loisir. Il doit échauffer les principales articulations et groupes musculaires, solliciter le système cardio-pulmonaire et provoquer un bien être général qui sera un atout pour le reste de la séance. Un bon échauffement sera la première des conditions pour une séance réussie.
www.jujitsuericpariset.com
VACANCES ET JU-JITSU à SOULAC-SUR-MER (Gironde).
Le contrôle peut être interprété de deux manières différentes mais forcément liées.
Cette semaine, à la place de l’article technique, c’est une petite histoire savoureuse extraite du recueil “Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon” que je propose. Ce n’est pas une première, mais on ne s’en lasse pas. Et puis, peut-être que certains la découvriront avec délice.
Pour le dernier article de l’année, c’est une projection emblématique que j’ai choisi d’évoquer.
Après le ne-waza (le travail au sol), la semaine dernière, j‘évoque aujourd’hui le nage-waza (le travail des projections). A noter que les projections occupent une grande partie du travail debout (tachi-waza), dans lequel on retrouve aussi beaucoup de techniques de contrôles et bien évidemment de coups.
Mes élèves et les fidèles lecteurs connaissent mon attachement à ce secteur ainsi que l’article qui suit.