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Le Code moral est plus particulièrement attaché au judo, mais d’autres disciplines se le sont approprié, avec raison.
Élaboré en 1985 par Bernard Midan, un des pionniers du judo en France, ce Code souligne les valeurs attachées à une pratique éducative dans tous les sens du terme, pas simplement sur le plan physique.
Quelques esprits railleurs le surnomment le « code mural », soulignant ainsi que, parfois, dans certains dojos son utilisation se limiterait à un simple affichage de « bonne conscience ».
Ce Code moral représente des valeurs qui doivent être respectées, au delà du dojo d’ailleurs.
Elles sont principalement véhiculées par celui qui est le « Maître des lieux », c’est-à-dire le professeur, garant de leur application. C’est une de ses missions.
Dans ces valeurs on y retrouve, entre autres, des petites choses – sur lesquelles je reviens régulièrement. Enfoncer le clou n’est jamais inutile.
Des petites choses qui sont parfois négligées et même oubliées, comme saluer le tatami avant d’y monter et en le quittant, saluer son partenaire à chaque changement et dans une tenue correcte. Communiquer à voix basse, pas de cris, pas de vociférations, le dojo n’est pas une cour de récréation. On ne parle pas pendant les explications du professeur. La tenue doit être celle de la discipline que l’on pratique et elle doit être propre. On essaie d’arriver à l’heure, si ce n’est pas le cas on attends un signe de la part du professeur avant de monter sur le tatami. L’entraide mutuelle sur les tatamis et en dehors, la rigueur dans une pratique régulière, etc.
Dans le visuel qui illustre cet article on trouve ce Code moral. Il doit devenir au fur et à mesure une seconde nature. Chacune de ces valeurs pourrait faire l’objet d’un développement approfondi.
On ne peut pas évoquer ce Code moral, sans évoquer le Code du bushido et de les « croiser ». Ce dernier était celui des samouraïs. Forcément, on trouve des similitudes entre les deux. Si les termes ne sont pas les mêmes, le fond se confond. Ce Code d’honneur, vieux de plusieurs siècles ,se compose de sept vertus qui sont toujours d’actualité.
Gi : justice, sincérité.
Yu : courage.
Jin : compassion.
Rei : courtoisie.
Makoto / Shin : vérité – sincérité.
Meiyo : honneur.
Chugi : fidélité et engagement.
Bonne continuation dans le monde des arts martiaux.
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On a coutume de dire que la véritable pratique commence avec la ceinture noire. Certes, il s’agit d’une formule, mais elle n’est pas vide de sens.
« L’habit ne fait pas le moine », un peu quand même !
En sport, cela peut paraître étrange d’affirmer que lorsque c’est le plus fort qui gagne et que l’échelle des valeurs est respectée, un manque d’intérêt pourrait se manifester. Mais finalement, pas tant que cela.
Retour sur deux personnages bien connus des pratiquants d’arts martiaux et notamment des jujitsukas. Pour les novices, afin de faciliter les présentations, nous pourrions expliquer que dans ce couple d’inséparables, Tori incarne « le gentil » et Uke « le méchant ».
On ne fait pas toujours ce que l’on veut, il y a les imprévus, les impondérables, les cas de force majeure, etc. Mais parfois, l’absence à une séance (ou à plusieurs) est la conséquence d’une (ou plusieurs) « petite flemme ». Certes, on n’est obligé de rien, mais lorsqu’on cède à la facilité on rompt une sorte de triple engagement.
