Le sujet a toujours existé et les méthodes de self défense n’ont cessé de susciter de l’intérêt. Avec des noms parfois différents (auto défense, défense personnelle, etc.) mais avec le même objectif : celui de pouvoir faire face à une agression physique à notre encontre où à celle d’un tiers.
Le sujet provoque des questions récurrentes de la part des novices et occasionne des points de vue différents venant des enseignants de disciplines de combat.
D’abord, questions répétitives : quelle est la méthode la plus efficace ? Combien de temps faut-il pour savoir se défendre ? A la première il faut répondre que le professeur et les élèves sont plus importants que la méthode (à condition, quand même, que celle-ci soit complète). Un bon outil utilisé par un mauvais ouvrier ne donnera rien de bon. (La réponse à la seconde question se trouve à la fin du paragraphe suivant.)
Ensuite concernant les points de vue, il y a ceux qui affirment enseigner ou pratiquer la meilleure méthode, en ne manquant pas de critiquer ce que font les autres, c’est prétentieux. D’autres pensent que ça ne sert à rien, c’est dommage.
D’autres encore, estiment que sans l’expérience de « la rue » aucune efficacité n’existe, ce n’est pas très raisonnable. Enfin une catégorie plus mesurée pense que nous sommes tous dotés d’un potentiel défensif plus ou moins important et que chaque entraînement permettra de l’augmenter, en sachant que l’invincibilité n’existe pas. Évidemment je me situe dans cette dernière catégorie.
Il y a les questions, les points de vue, il y a aussi les témoignages de personnes qui ont réussi à se sortir d’une mauvaise situation. J’en ai quelques uns parmi mes élèves et anciens élèves.
Quoiqu’il en soit, il y a une règle incontournable, qui est celle de la régularité. Elle semble évidente et pourtant.
Pratiquer de temps en temps, c’est mieux que rien, mais s’astreindre à un entraînement régulier, c’est ce qui permettra de progresser. En effet, il y a l’étude des techniques de riposte sur un maximum de situations d’attaques, debout au sol, à mains nues ou armées, contre un ou plusieurs adversaires, mais sans de nombreuses répétitions l’efficacité sera limitée.
Cette indispensable régularité tiendra par la volonté de l’élève, mais aussi par le fait d’avoir un enseignement qui en plus d’être source d’efficacité ouvrira des horizons favorisant la fidélisation. Un enseignement qui donnera du plaisir dans l’étude ; celui de se retrouver avec un collectif pour un partage sans stress ni violence ; de se renforcer physiquement, ce qui ne gâche rien en matière d’efficacité ; mais aussi d’éprouver du plaisir dans la recherche de l’évolution technique et, ce qui n’est pas le moins important, le plaisir de s’élever mentalement et d’obtenir des bienfaits sur le moral.
Reste à trouver le bon professeur, la bonne méthode et… un peu de volonté !
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Voilà une technique que j’affectionne tout particulièrement. Peut-être est-ce parce que je la maîtrise assez bien que je l’affectionne, ou bien est-ce parce que je l’affectionne que je la maîtrise ? Quelle est la conséquence et quelle est la cause ?
Lors du stage de dimanche dernier à Léognan j’ai reçu un compliment qui m’a particulièrement touché : « Vous êtes un des derniers gardiens d’une pratique traditionnelle qui porte et défend des valeurs qui semblent se perdre». J’ai remercié la personne en insistant sur le fait de ne pas être le seul dans ce cas.


Cette semaine je reviens sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur, à savoir les liaisons que l’on trouve en ju-jitsu.
C’est une tradition qui doit être respectée, à condition qu’elle soit sincère et non pas qu’une simple formalité.



Dans la plupart des arts martiaux, notamment en ju-jitsu, apprendre à chuter est une nécessité. C’est également utile dans la vie courante. C’est une sorte d’assurance. Certes, nous ne tombons pas à longueur de journée, mais beaucoup de fâcheuses conséquences pourraient être évitées avec un minimum de maîtrise du « savoir tomber » en limitant les dégâts ; sur la neige, la glace ou tout simplement après avoir perdu l’équilibre.