Christian Quidet (1932-2010) a été un très grand journaliste spécialisé dans le sport et notamment dans le judo. Dans les années 1970 il a aidé cette discipline à franchir la barrière des médias.
Dans les années 1980 Il a occupé le poste de directeur des sports sur « Antenne 2 », l’ancienne appellation de France 2.
Nos disciplines martiales l’intéressaient énormément, il leur a consacré un magnifique ouvrage : « La fabuleuse histoire des arts martiaux ».
En 1985, avant la parution de mon premier livre, je lui avais demandé s’il voulait bien m’honorer d’une préface ; il a accepté spontanément.
A l’attention de ceux qui ne connaissaient pas ces quelques belles lignes, c’est avec plaisir, et humilité, que je les mets à nouveau en ligne. Cette préface est toujours d’actualité, il me semble.
Voici ces quelques mots :
« La publication d’une progression française de ju-jitsu est un acte plus important qu’il n’y paraît. C’est la restauration, en France, du trésor des samouraïs qui, au fil de l’histoire, ont porté l’art du combat individuel à un degré de perfectionnement et de raffinement unique au monde.
Cette version moderne de la self-défense japonaise, présentée par Eric Pariset, met à la disposition des éducateurs sportifs une méthode claire, précise et efficace.
Elle offre à celles et à ceux qui s’en inspirent un bagage technique inestimable. Non pour leur apprendre à se battre mais pour dissuader les autres d’attaquer.
C’est en ce sens que je crois beaucoup à la vulgarisation de la self-défense dans notre pays. Comme un remède à l’agressivité qui enlaidit notre société actuelle.
Je félicite Eric Pariset de s’être intéressé et de s’être spécialisé dans le ju-jitsu qui est le meilleur complément à la pratique du judo.
Le ju-jitsu ne doit pas être mis entre toutes les mains et ne peut être enseigné valablement que par ceux qui ont adhéré à l’esprit de son fondateur, le maître Jigoro Kano.
Eric Pariset est de ceux-là. Il a été élevé dans une famille où les arts martiaux étaient considérés comme un Art et pratiqués comme une passion. Son père, Bernard Pariset, a participé au premier championnat du Monde au Japon en 1956 et a obtenu une superbe quatrième place. Plusieurs fois champion d’Europe il a légué, comme les maîtres japonais d’autrefois, son savoir et sa sagesse à Eric.
Ceinture noire, 5e Dan de Judo-Ju-Jitsu, Eric Pariset a été champion d’ile de France de Judo en 1983.
Il s’est ensuite spécialisé dans les démonstrations de Ju-Jitsu et de self-défense pour devenir, à 31 ans, le meilleur spécialiste français de cette discipline.
« N’enseigne pas toute ta science à ton élève, qui sait s’il ne deviendra pas un jour ton ennemi ».
Fort heureusement, Eric Pariset n’a pas appliqué cette devise chère aux anciens Maîtres d’armes japonais.
Je l’en remercie et j’espère que vous serez nombreux à profiter de sa générosité.»
Christian Quidet.
Responsable du service des Sports d’Antenne 2*
Avril 1985.
www.jujitsuericpariset.com
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L’article hebdomadaire est consacré à Ko-uchi-gari
Pour le dernier article de l’année, c’est une projection emblématique que j’ai choisi d’évoquer.
Après le ne-waza (le travail au sol), la semaine dernière, j‘évoque aujourd’hui le nage-waza (le travail des projections). A noter que les projections occupent une grande partie du travail debout (tachi-waza), dans lequel on retrouve aussi beaucoup de techniques de contrôles et bien évidemment de coups.
Mes élèves et les fidèles lecteurs connaissent mon attachement à ce secteur ainsi que l’article qui suit.
Dernièrement, je me suis remis à l’élaboration de mon dictionnaire (amoureux) des arts martiaux.
En ouverture d’un modeste article consacré à la violence (écrit à l’aide de mots simples) et pour l’illustrer, j’ai pensé publier cette petite leçon.