Professeur : quelques bonnes raisons d’aimer ce métier. Un métier que j’exerce avec la même passion depuis plusieurs décennies.
Pour ma part, je vois cinq bonnes raisons.
1 – D’abord le plaisir de transmettre un Art que l’on aime, participer modestement à sa longévité et ne pas garder pour soi ce que nos professeurs nous ont légué.
2 – Ensuite, se sentir utile. Utile dans le dojo en faisant pratiquer une activité physique (éducative et non pas destructive), mais pas que…Il faut réfléchir, se concentrer, ce qui n’empêche pas de se divertir. Ce qui est bon pour le corps l’est aussi pour l’esprit. N’oublions pas l’aspect utilitaire qui permet, grâce à une pratique assidue, d’acquérir des techniques utiles en cas de mauvaises rencontres, de nombreux témoignages émanant d’élèves en attestent.
3 – Puis, il y a la satisfaction de voir les élèves progresser. Que ce soit dans les disciplines où existent les compétitions, avec des résultats (sans leur donner une importance démesurée), ou tout simplement voir les élèves évoluer et s’exprimer avec de plus en plus de facilité, au travers des techniques et des enchaînements. Conduire un débutant jusqu’à la ceinture noire procure une belle satisfaction dont je ne me lasserai jamais. (Surtout si au départ ce n’était pas gagné !)
4 – On continue avec la reconnaissance des élèves. Effectivement, leurs remerciements dans lesquels ils avouent que parfois la pratique leur a changé, tout du moins modifié, la vie. Une pratique régulière, bien évidemment.
5 – Enfin, et ce n’est pas la moindre raison : participer à l’amélioration de la vie en société, grâce à un enseignement dans lequel on retrouve des valeurs et des comportements qui, appliqués à l’extérieur du dojo, seront utiles dans les relations humaines. Le respect, le contrôle, la relativisation de certains comportements, le goût de l’effort, la concentration, le rapport aux autres, tout simplement.
Voilà cinq bonnes raisons qui me font aimer ce métier. Peut-être que d’autres enseignants en trouveront des différentes et/ou des complémentaires.
Follow
Le premier article de la saison porte sur un sujet majeur, un des piliers de l’éducation, une valeur fondamentale, notamment dans les arts martiaux : le respect.
L’été n’empêche pas de réfléchir.
La période estivale n’empêche pas quelques réflexions, surtout sur un sujet comme le travail au sol (le ne waza). Un domaine efficace, formateur et amusant.
Encore une petite histoire qui permet de découvrir ou redécouvrir (puisque je la propose chaque été) une leçon de sagesse issue du précieux et délicieux recueil intitulé « Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon ». Cela ne peut être que bénéfique, quelque soit la saison, d’ailleurs.
Bon, c’est vrai nous sommes en vacances scolaires, alors prenons cela comme des devoirs de vacances.
Dans mes articles j’évoque souvent le combat contre la violence. Ce combat est légitime et indispensable. Dans le cas contraire je ne le mènerais pas, pareil si dans notre milieu certaines dérives n’existaient pas.
On continue avec l’éducation, en revenant sur le salut, cher à tout pratiquant d’arts martiaux qui se respecte (et qui respecte).