Judo Magazine juillet-aout 1983. Je remercie Marc Codaccioni de Toulon (très prolixe sur les réseaux sociaux) d’avoir « exhumé » la couverture de la revue judo parue en juillet 1983. C’était l’époque où sous l’impulsion d’une commission technique motivée et persuadée qu’un ju-jitsu éducatif pouvait être associé au judo, un plan de relance énergique de « l’héritage des samouraïs » était mis en place. Depuis le début des années 1970, nous étions quelques professeurs à avoir testé avec succès la méthode appelée atemi-ju-jitsu. Au sein de cette commission, nous mettions notre expérience au service d’un plus grand nombre d’enseignants. On m’avait alors confié la responsabilité des premiers stages de perfectionnement en direction des professeurs qui souhaitaient élargir leur panel technique. C’était à Chamonix au pied des neiges éternelles du Mont-Blanc. Par la suite les évènements n’ont pas été à la hauteur des espérances en matière de rapprochement et encore moins d’union, qu’importe la technique est restée, elle a satisfait un nombre considérable de passionnés et continue à le faire.
La beauté du geste. J’avais très récemment évoqué le sujet mais je ne peux m’empêcher d’insister dans la mesure où après des décennies de pratique, je suis heureux d’avoir conservé une faculté d’émerveillement, face à une qualité de travail et à son résultat. Lorsqu’une technique allie efficacité et esthétisme, on ne peut que s’enthousiasmer devant une telle pureté technique. Pour moi, un très bel uchi-mata peut être considéré comme une œuvre d’art. Il aura fallu tellement d’heure de travail pour le façonner, qu’il peut être l’égal d’un tableau ou d’une sculpture. Bien sûr cette appréciation reste subjective, elle est aussi une affaire de goût, comme toute réalisation. Mais le principal n’est-il pas d’entretenir la passion chez les « anciens » et la faire naitre chez les néophytes ?
Evénements. Pour les amateurs d’arts martiaux en général et les judokas/ jujitsukas en particulier, deux évènements institutionnels seront proposés très prochainement. D’abord, en judo, ce que l’on appelait à l’origine le Tournoi de Paris (un peu l’équivalent de Roland-Garros en tennis), et d’autre part, dans un genre différent puisqu’il ne s’agit que de démonstrations, le festival annuel des arts martiaux qui se déroule dans l’ex-Bercy. Le premier évènement – qui se tient d’ailleurs au même endroit que l’on a récemment rebaptisé d’un nom très commercial -, rassemble la majorité des meilleurs judokas de la planète, il offre des affrontements très ouverts dans la mesure où la pression exercée sur les combattants est sans doute un peu moins forte que celle qui existe dans les compétitions dites officielles. Quant au festival des arts martiaux, il propose une belle quantité de démonstrations qui nous donne à la fois la possibilité d’apprécier des disciplines connues, mais aussi de découvrir des styles et des écoles moins populaires. C’est toujours un moment fort, même s’il faut laisser à chacun le soin de juger de la qualité et de l’utilité de certaines prestations. Quoiqu’il en soit, ce sont deux rendez-vous institutionnels auxquels on se doit d’assister au moins une fois dans son existence.
Paris grand slam judo à l’Accorhotels Aréna les 11 et 12 février 2017
Festival des arts martiaux le 25 mars 2017
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Tori et Uke sont deux personnages bien connus des pratiquants d’arts martiaux et notamment des ju-jitsukas, ils sont les deux partenaires  lors des séances d’entraînement. Pour faciliter les présentations  nous pourrions expliquer que dans ce couple d’inséparables, Tori incarne « le gentil » et Uke « le méchant ». Cette définition, même si elle facilite l’identification des rôles, est un peu simple dans la mesure où les deux protagonistes sont complémentaires et non pas adversaires. Sans Uke, Tori n’existe pas. Affirmer que c’est Tori qui a le « dernier mot » serait plus juste pour signifier les implications respectives.
Ces cinq mots commençant par la même lettre, résument ma conception du ju-jitsu. Celle-ci m’a guidé tout au long de mon parcours.
Dimanche dernier, à l’occasion du stage j’ai donc retrouvé Paris, je l’avais quitté en avril dernier. Ce fût l’occasion de passer un excellent moment en compagnie de mes anciens élèves et le bonheur de faire mon métier auprès de personnes convaincues et enthousiastes.
Je voulais remercier tous ceux qui ont réagi de façon très sympathique aux vœux que j’ai postés sur Facebook à l’occasion de la nouvelle année. Comme tout le monde n’est pas sur ce réseau social, je souhaite une très belle année à ceux que je n’ai pu joindre.
Fidèle à cette habitude qui est de proposer en période de congés quelques petits contes et histoires riches en enseignement, je ne déroge pas à la règle avec les quelques lignes qui suivent. Une fois de plus, elles sont issues du même recueil de pépites : «  Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon ». Réunis par Pascal Fauliot, aux éditions Albin Michel.
Il y a quelques années j’avais déjà abordé le sujet sur ce blog, mais l’envie de le faire à nouveau, s’est manifestée dans la mesure où il s’agit d’un secteur incontournable que j’affectionne tout particulièrement, même s’il est dommage de se consacrer exclusivement à son étude. D’autant qu’il est complémentaire au travail des projections et à celui des coups. Voici donc ci-dessous le texte que j’avais publié en 2013. Il s’agit d’une courte présentation résumant les points essentiels.
Des raisons personnelles d’ordre familial m’amènent à quitter le Sud-Est pour mettre le cap à l’Ouest. Quitter les rivages de la Méditerranée pour me rapprocher de ceux de l’Atlantique. A partir de ce mois de décembre, c’est à Niort dans le département des Deux-Sèvres que je poserai mes valises. En quelques mois j’aurais effectué une sorte de « périple » ressemblant à un petit tour de France.