La semaine dernière j’avais consacré la lettre S de mon dictionnaire au mot Samouraï. Rien ne m’interdit de proposer un deuxième article pour la même lettre ; aussi c’est S comme Stage, mais également S comme Soulac-sur-Mer que j’ai choisi. Les deux mots ayant été intimement liés vingt cinq années durant. (La photo d’illustration nous ramène au milieu des années 2000.)
J’aurai pu choisir S comme solidarité, mais cette denrée est devenue tellement rare… Revenons aux stages et à Soulac.
Les stages ont été des moments importants de ma vie, la station balnéaire de Soulac-sur-Mer également.
Dans le tiercé de mes activités professionnelles (en terme de temps passé) les stages arrivent en deuxième position entre la dispense des cours et les démonstrations. Quant à Soulac-sur-Mer, pendant un quart de siècle je m’y suis rendu tous les étés, de 1986 à 2010.
Des stages, j’ai eu le plaisir de pouvoir en animer des dizaines, soit à titre privé ou dans un cadre fédéral. Sur une demi-journée, une journée, un week-end ou bien une semaine, comme à Soulac, à Paris, en province et à l’étranger. Pour ceux qui se déroulaient en dehors de « mon territoire », c’était à chaque fois l’occasion de retrouver des habitués, mais aussi de faire de nouvelles connaissances qui, pour certaines, se sont perpétuées en relations durables.
Pour les pratiquants, le stage vient en complément d’un travail régulier effectué dans son dojo ; il permet de se faire plaisir en s’adonnant de façon intensive à son art et de cette façon à accélérer la progression. C’est un travail complémentaire sur le plan technique et physique, mais c’est aussi un engagement plus important qui démontre une implication qui ne l’est pas moins. Certes tout le monde n’a pas la possibilité de participer, en plus des entrainements hebdomadaires, à ces rassemblements. Ceux qui ne peuvent s’y consacrer ne sont pas pénalisés, ce sont ceux qui le peuvent qui sont favorisés.
Quant à S comme Soulac-sur-Mer, c’est avec un réel plaisir que je retournais chaque été dans cette belle et attachante station balnéaire de la Pointe de Grave dans le département de la Gironde. Stage et Soulac ont été associés pour le meilleur. Pouvoir passer des vacances, en profitant tout à la fois des bienfaits de l’océan dans un lieu de villégiature à taille humaine en pratiquant intensivement chaque jour sa discipline martiale ne peut être que bénéfique sur bien des plans : la santé, le moral et les progrès. Chaque année, il y avait un mélange de jujitsukas habitués et d’autres qui découvraient une des « perles du Médoc ». Le stage rassemblait des élèves mais aussi des professeurs venus de toute la France et de pays européens.
Pour les autres stages, ceux qui sont organisés en province et à l’étranger, ils permettent de découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles personnes et ils sont l’occasion d’échanges passionnés sur le ju-jitsu, et lorsqu’il s’agit du ju-jitsu en France, il y a beaucoup à dire.
Après l’année 2010, étant « empêtré » dans une suite de graves problèmes qui devaient absolument être réglés et ne pouvant être sur tous les fronts, il m’a fallu faire des choix. J’ai donc arrêté d’encadrer et d’organiser ces rendez-vous. Ayant maintenant recouvré une certaine liberté d’action, je peux à nouveau aller à la rencontre de pratiquants pour leur faire profiter de mon expérience et partager une passion restée intacte.
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Pour la lettre S de mon dictionnaire c’est tout naturellement que je me suis arrêté à « Samouraï ».
Pour la lettre R de mon dictionnaire, j’ai choisi le mot Randori. C’est donc un article plus technique qui est proposé. J’aurais pu choisir R comme Respect ou R comme Reconnaissance ou encore R comme Remerciements, mais les lignes auraient été empreintes d’une certaine « négativité » face à quelques réalités.
Dimanche dernier un stage d’une journée était proposé à Léognan dans le département de la Gironde, à quelques kilomètres de Bordeaux.
Que pouvons-nous souhaiter à des pratiquants d’arts martiaux en ce début d’année, en dehors des vœux traditionnels ?
Certains ont la chance d’être encore pour quelques heures en vacances, d’autres sont déjà (ou encore) au travail, mais comme beaucoup de dojos ne reprennent les cours que la semaine prochaine, voilà pour patienter, un extrait de l’excellent ouvrage « Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon ». Extrait déjà proposé il y a quelques mois et dans lequel il est question du respect de « l’ordre des choses» !
Voici une très belle histoire pour finir agréablement une année quelque peu éprouvante. Une histoire extraite d’un livre intitulé : « Petite philosophie du matin » de Catherine Rambert. Bonne fin d’année à tous. (Ce magnifique récit avait déjà été proposé sur ce blog à la fin de l’année 2015.)
Encore une année au cours de laquelle aucune forme de violence ne nous aura été épargnée, et cela malgré les bons vœux que nous ne manquons pas de nous souhaiter au moment du nouvel an. Pour ceux qui prônent la non-violence, quelle déception ! Ce n’est pas une raison pour abdiquer face à ce fléau. « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre (et persévérer) » !
La triste nouvelle de la disparition de Luc Levannier que j’avais relayée la semaine dernière sur ma page Facebook, ainsi que les commentaires qu’elle avait suscités m’ont inspiré quelques réflexions.