Nous sommes presque à la fin de cette saison dite « sportive » et c’est le moment de faire un bilan. Pour ma part, à titre professionnel, je retiendrai la satisfaction des stages que j’ai pu assurer, grâce à une disponibilité nouvelle. A titre personnel, c’est tout naturellement un nouveau lieu de résidence qui aura marqué les mois qui viennent de s’écouler.
Pour revenir aux stages, qui ont constitué l’essentiel de mon activité, ils sont de deux sortes. Ceux qui se déroulent à Paris régulièrement et qui me permettent de retrouver les habitués, les fidèles. Et puis, il y a ceux qui ont lieu en province, avec là aussi, deux catégories, les clubs qui m’accueillent pour la première fois et ceux qui me reçoivent régulièrement.
Rencontrer des pratiquants (de tous niveaux) pour la première fois et ainsi élargir le champ de ses relations tout en leur faisant partager notre savoir est toujours un moment fort, tout comme peut l’être le fait de retrouver des habitués pour lesquels on peut juger des progrès et de la fidélité au ju-jitsu. Avec beaucoup d’entre eux se tissent des liens qui dépassent la simple relation « professeur-élèves » ; ce n’est pas un moindre plaisir. Et puis, les réseaux sociaux nous permettent de garder le contact au fil des mois.
Au terme de cette saison je voulais remercier très sincèrement les clubs qui m’ont accueilli pour la première fois, comme à Mirecourt dans les Vosges et à Bassens en Gironde et ceux pour qui c’est devenu presque une habitude, je pense à Hyères et Carqueiranne. Je profite de ce billet pour remercier les stagiaires, mais aussi les organisateurs. Une telle programmation représente beaucoup de travail en amont. Je n’oublie pas non plus les deux stages qui se sont déroulés à Niort et qui m’ont à la fois permis de retrouver d’anciennes connaissances et d’en faire de nouvelles.
Quant aux fidèles parisiens, qui en grande partie sont d’anciens élèves, à chaque fois c’est vraiment une immense joie de les retrouver. Pour eux il reste encore un rendez-vous le 11 juin prochain.
Ensuite ce sera le stage estival de Carqueiranne dans le Var, puis après un peu de repos nous attaquerons la nouvelle saison 2017/2018, elle ne devrait pas être dépourvue de surprises et de nouvelles aventures.
Bonne fin de saison à tous et à bientôt sur les tatamis.
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Après avoir présenté le travail des clefs il y a quinze jours, passons à celui des étranglements. Evoquer le terme d’étranglement auprès d’un néophyte provoque souvent une certaine frayeur légitime. Les pratiquants, eux, sont familiarisés avec ce groupe de techniques qui, lorsqu’elles sont travaillées entourées des précautions de base, ne sont absolument pas dangereuses parce que contrôlées. D’autant que leur bonne réalisation demande un peu de temps, celui qui permettra l’acquisition d’une forme de sagesse et de maitrise dans tous les sens du terme.
L’été approche et pour certains chanceux, les vacances aussi.
« Pouvoir maîtriser quelqu’un sans forcément mettre ses jours en danger » est une formule qui convient parfaitement à ce groupe de techniques dont le but est d’agir sur les articulations au point de provoquer une douleur qui contraint l’adversaire ou l’agresseur à l’abandon. « Forcer l’articulation dans le sens inverse de son fonctionnement naturel » est une autre formule très explicite. L’efficacité des clefs est incontestable et leur utilisation permet aussi de « graduer » la riposte. Son utilisation est moins radicale que celles des projections et des coups, ce qui n’est pas négligeable sur le plan de la légitime défense, mais aussi au nom du respect de la vie.
C’est toujours un grand plaisir que celui de proposer, de temps en temps, quelques lignes issues du recueil « Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon ». Cette fois elles nous conduisent à quelques réflexions sur les « forces de l’esprit », qui peuvent nous habiter à partir d’un certain niveau d’engagement et de pratique.
Encore une couverture de magazine en rapport direct avec ce billet. Cette fois c’était en 1984 et il s’agissait d’un numéro hors-série de la revue « judo » de la FFJDA. Une parution qui s’adressait trimestriellement aux dirigeants de club et aux élus régionaux.
