Nous sommes encore à la rentrée, les portes des dojos sont ouvertes à nouveau, enfin !
Il y a ceux qui reprennent une pratique qui les passionne, ils étaient impatients de remettre le kimono (bien que ce ne soit le nom exact de la tenue que nous revêtons pour pratiquer, nous l’utilisons par facilité). Et puis, il y à ceux qui vont commencer leur « carrière de samouraï » et qui sont hantés par une multitude de questions au moment du choix. Certains ont déjà « trouver leur voie », souvent sur les conseils d’un proche, mais il y a les autres, ceux qui hésitent encore.
L’offre est importante et un débutant ne sait pas forcément sur quels critères se baser pour s’engager toute une saison et sûrement davantage, c’est ce qu’il faut souhaiter. D’autant que dans nos disciplines, normalement, nous nous engageons à long terme, même si malheureusement c’est de moins en moins le cas ; papillonnage et zapping prenant le pas sur rigueur et persévérance !
En premier lieu, il y a les motivations : la self-défense, le sport loisir, l’entretien physique, etc. Ou même une méthode plus « interne ». Avoué ou pas, l’aspect utilitaire reste une motivation importante.
Certains « experts » en manque de reconnaissance n’hésitent pas à se réclamer d’une formule magique, même parfois de la méthode qui rend invincible ; heureusement beaucoup n’ont pas cette prétention, ils sont réalistes et empreints de l’humilité indispensable à tous les vrais professeurs d’arts martiaux.
Comme je l’ai souvent rappelé, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises disciplines, mais tout simplement des professeurs plus ou moins compétents. Une bonne discipline mal enseignée n’apprendra rien à l’élève, au contraire elle construira de mauvaises fondations et donnera de très mauvaises habitudes, certaines étant difficilement réversibles.
C’est donc davantage sur le choix de l’enseignant, qu’il faut se tourner. Sa réputation, bien sûr, due à son parcours et à la qualité des élèves formés ; j’avais déjà évoqué il y a quelques semaines l’importance du premier professeur. Mais, on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est pour cette raison qu’il faut se déplacer et demander à faire une ou deux séances à l’essai. Simplement pour constater si, oui ou non, l’ambiance dans laquelle se déroule l’enseignement nous correspond.
Donc, plus que le choix d’une discipline, c’est le choix d’un dojo – et de son enseignant – qui est déterminant.
Se pose aussi la question de la fréquence hebdomadaire à laquelle on doit s’astreindre. Là encore, il s’agit de s’adapter en fonction de plusieurs critères ; l’éloignement et la disponibilité personnelle, en font partie. Plus que la quantité, ce sera la régularité qui primera. Essayer, si possible de venir au(x) même(s) horaire(s) et de façon régulière ; éviter de « sauter » une ou plusieurs semaines. Certains prétendent qu’un seul entraînement hebdomadaire n’est pas suffisant, je pense qu’il est préférable de ne venir qu’une fois par semaine plutôt que zéro fois ; même si une fréquence de deux séances hebdomadaires est idéale. Au-delà il faut être semi-professionnel ou professionnel.
Bonne rentrée à tous et bonne saison dans un bon dojo….avec un bon professeur, tant qu’à faire !
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Donc, le 26 en proposant un stage à Paris, je vais renouer avec un brin d’activité. Il était temps ! Cependant, « la remontada » risque d’être longue. On parle de reprise économique, tant mieux, reste à savoir si cela va durer.
Dans une semaine, ce sera la rentrée. Quelle rentrée, pour quelle saison ?
Impossible d’évoquer les stages d’été sans parler du Golfe Bleu. J’ai déjà eu l’occasion de consacrer quelques articles à ce lieu mythique qui a vu passer des centaines et peut-être même des milliers de judokas, de pratiquants d’autres budos, mais aussi de volleyeurs, de pongistes, de plongeurs, etc. Et tout simplement de vacanciers. Du début des années 1950 jusqu’au milieu des années 1980, tous ceux qui y sont venus ne serait-ce qu’une fois, gardent des souvenirs qui ne périront jamais. Je sais, je suis bien placé pour l’affirmer. A titre personnel c’est environ une dizaine d’étés que j’ai passé en entier ou en partie.
La semaine dernière, dans mon article hebdomadaire, j’évoquais mes cinquante années de métier. Durant ce demi-siècle, entre autres rassemblements, j’ai organisé et dirigé pendant vingt-cinq ans un stage d’été à Soulac-sur-Mer, dans le Sud-ouest de la France, en Gironde précisément.
Longtemps considérée comme un sentiment négatif, elle a tendance à être réhabilitée. Différentes études lui ont attribué des effets positifs.
Traditionnellement et pour beaucoup d’entre nous, la « fin juin » est une date bien agréable. Nous sommes en été, avec de longues journées, les vacances approchent, d’ailleurs les plus jeunes y sont déjà, enfin presque.
Il n’est pas inutile de revenir aux premières raisons d’être des katas. Les quelques lignes qui suivent ne sont que l’émanation de mon point de vue. « L’évolution vient du partage des opinions ».