Voilà un concept, une expression que les pratiquants d’arts martiaux connaissent. Tout du moins, ils ont entendu ces mots sans forcément y prêter l’attention qu’ils méritent.
Ils sont pourtant le fondement d’une bonne pratique martiale, ils pourraient aussi être utiles à toute activité et dans la vie en général.
Ils résument la conception que le créateur du judo, Jigoro Kano, avait de son art et quelles étaient les priorités.
Ils sont les murs porteurs d’une bonne pratique et doivent se renforcer tout au long de cette pratique et pourquoi pas tout au long de l’existence.
Shin désigne l’esprit, Gi la technique et Tai le corps. L’ordre n’est pas le fruit du hasard.
L’esprit permet de comprendre et d’apprendre une technique correctement et c’est grâce à cette technique que l’on renforcera le corps.
Autre interprétation concernant ce « classement » : en avançant en âge, la vivacité d’esprit reste, la technique est acquise, même si elle est utilisée de façon moins percutante. Quant au corps (le physique), à partir d’un certain moment il subit une inévitable altération.
C’est donc l’esprit qui domine. C’est lui qui élabore, construit et affine cette technique qui renforce le corps, c’est l’esprit qui dirige nos actions. Il mène notre existence, grâce (ou à cause) des décisions que nous prenons. Il nous permet de réfléchir, d’agir et de réagir.
C’est en respectant ce triptyque que l’art martial devient autre chose qu’une simple utilisation brutale de nos moyens physiques, il nous permet de guider nos comportements dans le respect d’un code moral.
Dans cette optique, le fondateur du judo ne voulait pas faire de son art qu’une simple méthode de combat, mais aussi une méthode d’éducation physique et mentale.
Shin-gi-tai : réfléchir, construire et agir.
That’s an interesting article Eric thank you for posting.
Beat regards to you and your family,
Stefano (UK).