Le mois de septembre touche à sa fin et lorsque l’on a en charge la gestion d’un club de sports et/ou d’arts martiaux, on peut déjà tirer un premier bilan et faire un pronostic sérieux pour le reste de la saison. C’est ce que j’ai connu pendant plus de quarante ans. Ce n’est pas le cas cette année, pour des raisons évoquées à plusieurs reprises sur ce blog. Affirmer que cela se vit dans une parfaite indifférence serait mentir ! Un inévitable manque est ressenti. D’autant plus que ce mois de septembre, à titre personnel, devait être celui d’une rééducation faisant suite à une intervention chirurgicale au niveau de l’épaule. Un contre-avis, qu’il a sans doute été prudent de suivre, a annulé purement et simplement l’opération. Du coup le trimestre ne présente plus la même physionomie en termes de planning. Est-ce que cela se classe dans la colonne bonne ou mauvaise nouvelle ? C’est une autre histoire ! En tout cas, cela accélère la réorganisation sur le plan personnel et professionnel.
A court terme, quelques projets sont en gestation. Sur le plan de la communication, comme vous avez pu le constater, le blog n’a pas pris de vacances. Le site Internet se transforme, il va devenir, dans un premier temps, un site dédié au ju-jitsu et principalement à notre méthode. Informations sur les manifestations, telles que stages privés et fédéraux (EAJJ/FEKAMT), coupes techniques. Mais aussi, des pages techniques, des vidéos, des infos sur de prochaines parutions, sondages, etc. Il n’est pas encore opérationnel à 100 %, loin de là mais vous pouvez déjà aller le visiter : www.jujitsuericpariset.com . Et puis, sans doute, la création d’une sorte d’amicale de mes élèves (anciens et futurs.)
Concernant le blog sur lequel vous vous trouvez, il va perdurer avec quelques innovations. J’ai pensé faire appel à certains intervenants extérieurs, des pratiquants gradés qui ouvriront l’information et la réflexion sur des sujets divers, en rapport avec notre art. La légitime défense, par exemple, mais aussi des sujets différents, comme le rôle qu’une discipline, telle que le ju-jitsu et les arts martiaux en général, peuvent avoir dans la société et les relations humaines. Les sujets ne manquent pas, les talents non plus !
Facebook et Twitter continueront à se faire les relais du site et du blog, mais aussi, ponctuellement à proposer des réflexions disons, plus personnelles.
J’imagine que pour la plupart des aficionados des arts martiaux, le chemin des dojos a été repris et que pour ce qui concerne certains qui me sont plus proches, après un moment de désappointement, il en a été de même. Je m’adresse à eux, plus particulièrement, en leur confirmant que le désappointement est partagé. Mais, comme je l’avais assuré dans un précédent article à l’aide d’une formule qui n’avait pas laissé insensibles certains : « Nous nous reverrons, ici ou là. » (Renaud) Il est important de toujours citer les auteurs, ce que j’avais omis de faire en son temps.
Bonne continuation et à bientôt.


Une dernière petite photo de mer et de ciel bleu, non pas pour remuer le « tant? dans la plaie » pour ceux qui reprennent cette semaine, mais tout simplement pour les bons souvenirs que représentent l’air marin et le ciel bleu. Alors, la rentrée, évoquons-la ! Tout d’abord, voilà un bel exemple de marronnier qui en terme journalistique signifie un sujet qui revient de façon récurrente, pour ne pas dire redondante, chaque année à la même période. Le guide des vins, celui des hôpitaux (il n’existe pas forcément de lien entre les deux), les soldes, etc. La rentrée scolaire en fait partie (et puis cela tombe bien, c’est la saison des marrons) avec ses variantes que sont la rentrée sportive et la rentrée tout court. Bref, c’est souvent le moment d’acter les bonnes résolutions prises pendant les vacances, vacances durant lesquelles s’opèrent souvent des prises de conscience au contact d’amis que l’on a enviés pour leur bonne forme physique exempte de toutes autres formes. Ou bien encore grâce à leur pouvoir de persuasion sur les bienfaits de la discipline de combat qu’ils ont pratiqué tout au long de la saison passée. Ce billet s’adresse aux novices, à ceux qui n’ont pas encore pratiqué les arts martiaux, ou alors, il y a longtemps. On se dit qu’après tout, pourquoi pas, il faut se bouger, et se lancer dans un art martial offre beaucoup d’avantages. D’abord, cela se fait en intérieur, garantissant un certain confort pour les journées pluvieuses de l’automne et celles rigoureuses de l’hiver, comme celles que nous pouvons connaître dans nos régions. Ensuite cela permet d’allier l’utile à l’agréable. Apprendre une méthode de défense, entretenir son corps et, si l’état d’esprit est bon dans le club (ce qui est souhaitable), c’est un plaisir que de s’y rendre et de partager un agréable moment au cours duquel l’amitié s’invite régulièrement. Sans pour autant tomber dans une ambiance à la décontraction trop importante, qui sera incompatible avec une pratique sérieuse et sécurisée. Au moment de choisir, il ne faudra pas oublier que justement le choix du professeur est tout aussi important que celui de la discipline. Un bon outil utilisé par un mauvais ouvrier ne donnera rien de bon ! Si malheureusement le novice n’est pas en mesure de juger le niveau technique de l’enseignant (parfois camouflé sous des titres ronflants, mais absolument creux), il doit être capable de juger l’ambiance générale. On a coutume de dire que la première impression est la bonne, alors peut-être faut-il se fier à cet adage, mais qui, comme les autres, comporte sa marge d’erreur ! N’oublions pas non plus la réputation ainsi que les avis des adhérents. Maintenant il est aussi indispensable de hiérarchiser ses propres priorités. Savoir ce que l’on recherche en premier. L’aspect utilitaire, l’aspect physique, un bien-être intérieur. Sachant que ces données restent intimement liées. Et puis, il faudra s’assurer que la pratique de la discipline permettra de se rendre entier au travail le lendemain, tout simplement s’y rendre. Enfin, et je prêche assez naturellement pour notre art, en insistant sur le fait qu’une discipline aux racines profondes, aux fondamentaux (techniques et mentaux) solides et qui a fait ses preuves au cours des siècles, s’impose comme une garantie. Le système de grades qui s’y attache est plus important qu’il n’y paraît. Pas simplement pour gravir ces échelons ? ce qui de toutes les façons représente toujours une satisfaction ?, mais parce qu’ils sont forcément attachés à une méthode, à un programme, à une progression. Et puis, ils seront autant d’objectifs générateurs de motivation, donc de régularité.