Remise de ceintures

En plus des six nouvelles ceintures noires du week-end dernier et d’un nouveau 4e degré, le club compte parmi ses élèves trois ceintures marron féminines de plus. C’est très encourageant.

Les ceintures ont été remises hier soir à l’occasion de l’entraînement du mardi soir. Claudie Raia et Cynthia Salvatore ont pu suivre le cours en arborant la nouvelle ceinture. Marianne Thévin, blessée, devra attendre quelques jours pour en faire de même.

Félicitations à toutes les trois.

Ceintures noires atémi ju-jitsu: carton plein

Le club compte six nouvelles ceintures noires et un nouveau quatrième degré depuis hier soir.

Sandrine Le Gall, René Levy, Paulo Simoes et Fabrice Tallot ont fait valider l’U.V. qui leur manquait. Quant à Renaud Pennavaire et Martial Teyssier, ils ont satisfait à l’ensemble des épreuves en une seule fois.

Fréderic Guinguene, pour sa part,  à terminé son 4e degrè en satisfaisant à la dernière épreuve qui lui restait.

Félicitations à tous les six.

A noter que le club de Carbon-Blanc à une nouvelle ceinture noire et un nouveau deuxième degré en la personne de David Lavaud et de David Bujade.

Site du club Eric Pariset: www.jujitsuericpariset.com

Week-end Ju-Jitsu

Passage de grades samedi soir et entrainement ceintures marron et noires dimanche matin.
Un week-end très jujitsu est programmé samedi et dimanche prochain.
Au programme : passage de ceintures noires 1e, 2e et 3e degré samedi. Une petite dizaine de candidats postuleront au grade supérieur. Le lendemain,  un entrainement réservé aux ceintures marron et noires se déroulera de 10 h 00 à 11 h 30. Cet entrainement est – en principe – ouvert aux élèves du club, mais si des pratiquants d’autres dojos désirent se joindre à nous, ils seront les bienvenus. Ceci à la condition de nous prévenir par mail ou téléphone avant samedi soir.
Bon week-end (Ju-Jitsu, ou pas)  à tous.
Tel : 01 47 00 34 38 E-mail : eric.pariset@juitsuericpariset.com
Site du club Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Bonne année Ju jitsu 2011

A toutes et à tous, je souhaite une bonne et heureuse année 2011.

Je m’adresse plus particulièrement aux pratiquants de ju jitsu pour leur souhaiter une année dynamique sur le plan de l’étude et de l’entraînement. Ceci en privilégiant l’ensemble des aspects, à savoir une pratique pour un bien-être personnel – bien sur -, mais aussi avec le soucis de la transmission.

Ne jamais oublié, par exemple, que chacun de nous a été un débutant à la recherche de conseils émanant des plus gradés. Que cela nous conduise à une pratique généreuse dans tous les sens du terme !

Bonne année.

Site du club Éric Pariset: www.jujitsuericpariset.com

Jigoro Kano

Un texte intéressant à lire et à étudier, entre deux réveillons!

Un texte de Gunji KOIZUMI relatant son entretien avec J. KANO :

L’idée d’inclure le Judo dans les Jeux Olympiques a été longtemps discutée parmi les judokas. Quand Tokyo fut choisie comme lieu de rencontre pour les Jeux de 1940, j’en parlai au regretté professeur J. Kano qui se trouvait ici pour assister au meeting du Comité International des Jeux [1936]. Son point de vue, exprimé alors, était le suivant :

« De nombreuses personnes m’ont questionné sur la possibilité et la sagesse d’introduire le Judo dans les Jeux Olympiques. Nos vues sur le sujet sont, actuellement, plutôt passives. Si c’est le désir des autres pays, je n’y vois aucun inconvénient. Mais je me sens peu enclin à prendre cette initiative [… ].

Une seule des formes de l’entraînement au Judo, nommée Randori ou pratique libre, peut être classée dans les sports. Certainement, dans un sens plus étendu, on peut dire la même chose pour la boxe et l’escrime ; mais aujourd’hui, ils sont pratiqués et considérés comme des sports.

En outre, le nationalisme entache si fortement les Jeux Olympiques qu’il peut nous influencer et développer la « compétition en Judo » en une forme rétrograde comme le Ju-Jitsu en était une avant la fondation du Kodokwan.

Le Judo, en tant qu’art et science, devrait être libre de toute influence extérieure, politique, nationale, raciale, financière, ou de tout autre intérêt organisé. Tout ce qui le touche ne devrait tendre qu’à un seul but : « le profit de l’humanité ».

Un autre point est celui du professionnalisme. Dans le Judo, nous n’avons pas de professionnels comme dans les autres sports. Il n’est permis à personne de prendre part à une exhibition publique pour un gain personnel. Certes, les professeurs sont rémunérés pour leurs services, mais cela n’a rien de dégradant. Le professeur est tenu en haute considération, tout comme le chef d’une organisation religieuse ou un professeur de collège. Le Judo est tenu par nous tous dans une position tout aussi haute. Il est difficile de concilier ce point de vue avec la pensée occidentale…». (Propos de J. KANO)

Source : http://judokano.free.fr/JUDOKANO/Sport%20ou%20Budo.html

Fin d’année

Une année se termine et le premier trimestre de la saison en cours également. C’est le moment de faire des bilans (d’ici quelques jours sur ce blog), mais c’est aussi et surtout le moment de souhaitez à toutes et à tous d’excellentes fêtes. Une pensée, bien évidemment, pour ceux qui n’auront pas la chance de passer ces moments privilégiés en bonne compagnie.

A très bientôt.

Site du club Eric Pariset: www.jujitsuericpariset.com

Ju-Jitsu, stages été 2011

Nous venons juste de commencer une nouvelle saison, mais cela ne nous empêche pas de penser déjà à l’été prochain.

N’hésitez pas à vous rendre sur le site du club (www.jujitsuericpariset) pour participer au sondage concernant l’implantation du (ou des) stage(s) de l’été prochain.

Au moment ou nous passons à l’heure d’hiver, il n’est pas désagréable de se projeter dans l’été prochain.

En attendant, bon week-end de la Toussaint à toutes et à tous.

Eric Pariset.

site du club: www.jujitsuericpariset.com

Anton Geesink

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De gauche à droite (agenouillés) Geesink, Awazu, Pariset et Courtine au Golfe Bleu en 1957

Anton Geesink est décédé à la fin du mois d’août.
Figure légendaire du judo mondial, idole des Pays-Bas (il a sa rue à Utrecht), il a fait pleurer le Japon en 1964 quand il s’est emparé de la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo dans l’épreuve reine du « toutes catégories »  en terrassant Kaminaga, le meilleur Japonais du moment.
Chacun pourra retrouver sur les bons sites Internet la prodigieuse carrière de ce géant au sens figuré comme au sens propre, il mesurait 1m 96.
A titre personnel, j’ai eu la chance de le côtoyer, pour deux raisons. Tout d’abord, avec mon père ils étaient adversaires sur les tatamis (mais amis dans la vie) et ce malgré la différence de gabarit. C’était l’époque où le «  toutes catégories »  était l’épreuve reine, ce qui contribua largement à l’avènement du judo, quand le « petit faisait tomber le grand ». Mon père l’emporta une fois en 1955 en finale des championnats d’Europe à l’occasion d’un combat homérique.
Ensuite, chaque été, dans les années 50, les meilleurs judokas mondiaux se retrouvaient au Golfe Bleu en face de Saint-Tropez (voir article du 27 juin 2008 sur ericpariset.canalblog.com). M.  Courtine, M. Geesink et mon père étaient les  animateurs de ces stages qui s’étalaient sur  trois mois.  Fréquenter les personnes au quotidien permet plus facilement de découvrir  leur vraie   nature et ainsi pouvoir les apprécier  pour leurs valeurs humaines. Mon point de vue était celui d’un enfant face à un géant, avec comme principal sentiment celui de l’admiration  avec un soupçon de crainte. Je n’avais pas conscience de l’importance du palmarès que se forgeait ce Monsieur, je l’appréciais avec la spontanéité enfantine. Par  la suite j’ai pris la mesure de l’immense champion qu’il était. Mon avis s’est alors forgé (ce n’est que mon avis), pour le placer en tête de mon panthéon des meilleurs judokas de tous les temps !
Un physique exceptionnel, une très grande technique, une volonté de fer et un mental d’acier ont fait de lui ce champion d’exception. Je me souviens de son emploi du temps (de vacances) : debout 5h00 ou 6h00, footing dans la colline avec musculation à l’aide de troncs d’arbres, certaines fois, cette séance était remplacée par le tour du golfe en courant (8 kilomètres) et retours à la nage en traversant ce fameux golfe (4 kilomètres). Cours techniques dispensés le  matin et pour finir, deux heures de randori avec les meilleurs judokas mondiaux. Ensuite extinction des feux à 21h00 ! Pas de boîte à Saint-Tropez.
La dernière fois que j’ai vu Anton Geesink, c’était en janvier 2005 à Paris. Il avait tenu à être présent à la cérémonie des vœux de la FFJDA, qui à cette occasion rendait hommage à mon père décédé quelques semaines auparavant. J’avais été très touché et cela m’avais conforté dans mon premier jugement d’enfant. Il n’était pas simplement un champion d’exception, mais aussi et surtout quelqu’un qui avait une mémoire et qui ne relègue pas en arrière-plan les relations purement humaines, bref quelqu’un de très bien.
Je pense bien sur à Mme Geesink, mais aussi  à ses enfants avec qui j’ai passé tant de merveilleux étés.

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Rentrée et fidélité

Ca y est, avec la rentrée scolaire, la nouvelle saison commence  vraiment. Début septembre c’est le moment ou de bonnes résolutions sont prises : s’inscrire pour une activité physique (un art martial nommé jujitsu, par exemple) ou simplement continuer celle de l’année passée. La seconde résolution est une aussi louable que la première. En effet, les statistiques nationales des fédérations  révèlent le chiffre colossal d’environ 60% d’abandon par an !
Cette situation amène quelques réflexions.
Premièrement les  clubs – s’ils veulent garder leur effectif – doivent renouveler 60% de leurs élèves chaque année ! Deuxièmement, avec une telle érosion (sans savoir au bout de combien de saisons de pratique se situe le pic des abandons) il n’est pas évident pour un professeur de former ses élèves, pour la ceinture noire, par exemple. Seulement un ou deux pour cent des ceintures blanches atteignent ce grade. Les arts martiaux sont encore d’avantage que d’autres activités l’école de la patience, or  l’arrêt  se situe bien souvent au moment ou la pratique devient intéressante !  Dommage ! Troisièmement, ce pourcentage d’abandon ne fait qu’augmenter au fil des années. Sans aucun doute nous avons devant nous le reflet de l’évolution de notre société qui se trouve  confrontée à une multitude d’offres dans le domaine des loisirs et incite à la multiplication des  expériences. La curiosité est sans aucun doute satisfaite (et encore), mais  surement pas l’épanouissement qui résulte d’une pratique s’inscrivant dans la durée.
Comment y remédier ? Certes il existe des abandons inévitables ou compréhensibles : Maladie ou accident, déménagement, changement de situation personnelle ou professionnelle, etc. Mais pour les autres cas de figures pouvons-nous lutter contre l’évolution des mentalités et des comportements! La proposition et la mise en valeur de certains objectifs tels que les ceintures qui existent dans les arts martiaux est essentielle. Mais – en tant qu’éducateurs – nous sommes investis de la lourde tache qui consiste – en plus de l’acquisition et le perfectionnement des techniques – à inculquer des valeurs de patience, de rigueur. Le tout dans un contexte ou l’étudiant ne se découragera pas, confronté qu’il pourrait être trop fréquemment   à des situations d’échec, à des pratiques dangereuses, ainsi qu’à la lassitude. Faire aussi du dojo un lieu de convivialité, d’amitié et d’innovation  est aussi une garantie de fidélisation.
En conclusion, le dojo doit retrouver toute l’expression de sa traduction : un lieu où l’on trouve la voie ! Cela dans le domaine technique, mais aussi et surtout dans l’épanouissement général de chaque individu.
Bonne rentrée et bonne saison 2010/2011   

Site du club Eric Pariset: www.jujitsuericpariset.com