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Le sens du combat, on le retrouve aussi bien dans le travail à distance que dans celui du corps à corps. Le timing, le bon moment pour prendre l’initiative ou pour effectuer la bonne défense et exécuter le bon contre.
En judo, imposer rapidement son kumi-kata au bon moment, ou empêcher l’adversaire d’assurer le sien en une fraction de seconde, c’est un peu la même chose que d’atteindre sa cible en un éclair ou de parer un coup dans les disciplines qui les utilisent ! La captivité d’exécuter le bon geste au bon moment est déterminante.
Il existe des prédispositions, mais il y surtout l’entraînement (contre lequel on ne peut rien). Les randoris, les kumités, les assauts, en fonction de la discipline pratiquée, permettent d’obtenir les automatismes, face à toutes les situations d’attaques et de défenses. Porter une attaque au moment opportun, effectuer la bonne esquive, et si possible réaliser le contre parfait dans l’attaque de l’adversaire, ce qu’on nomme en japonais le sen-o-sen.
Bien maîtriser une technique si elle n’est pas placée au bon moment, cela ne sert à rien. Ce sens du combat était encore plus utile au temps des samouraïs, lors des combats qu’ils se livraient, c’était une question de survie.
Ce sens du combat, une autre personne doit en être pourvue, c’est l’entraîneur dans les disciplines où existent des compétitions. Il apporte un indispensable regard extérieur.
Il n’y a pas que dans le combat physique que la rapidité de réaction est utile et déterminante ! Rapidité de réaction du corps, mais aussi de l’esprit : voilà un ensemble qu’il est bon de cultiver !
Ce sens du combat on peut aussi le transposer dans le quotidien, dans nos relations sociales, familiales, amicales. Savoir, avec des mots qui font mouche, arrêter immédiatement un conflit !
Avoir le sens de la répartie, répondre intelligemment à une injure, « désarmer » un agresseur verbal avec le bon mot et la bonne formule, c’est aussi tout un art.
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