Régularité, persévérance et fidélité

SAMOURAIUne fois l’inscription concrétisée dans un dojo, les principales bonnes résolutions seront la régularité et la persévérance.

Tout d’abord il faudra définir le nombre de fois que l’on va consacrer à la discipline choisie et s’y tenir. Etablir cette fréquentation hebdomadaire en fonction de nos disponibilités personnelles liées à la famille, au travail et à l’éloignement, mais aussi par rapport à notre âge, à notre forme et à notre passé sportif. L’idéal sera de venir deux fois par semaine, mais que contrairement à ce que certains pensent, il est malgré tout préférable de s’entraîner une fois par semaine plutôt que… zéro fois I En matière de progrès, c’est la régularité qui prime, quels que soient les objectifs : apprendre à se défendre, s’épanouir physiquement et mentalement, progresser dans l’art, tout simplement.

Il ne sera pas nécessaire de commencer, ou de reprendre de façon trop intensive. Il incombera au professeur la tâche de freiner un enthousiasme parfois débordant. Il sera préférable de pratiquer raisonnablement mais régulièrement, plutôt que de commencer de façon excessive et de s’arrêter au bout d’un mois.

Quelle que soit la fréquence définie, il faudra s’y tenir et si possible à jour fixe, question de rigueur et d’efforts. Cela peut paraitre curieux et même rébarbatif d’utiliser ces mots dans le cadre d’un loisir, mais entrer dans le monde des arts martiaux dans lequel existe un code moral n’est pas anodin. Rester dans cet univers se mérite. Aussi les cours seront en bonnes places sur notre agenda et ne devront pas passer après un ciné, une sortie entre amis, etc. Bref ne pas se dire que l’on ira au dojo « faute de mieux… »

Si pour un cas de force majeure, l’impasse est faite durant une semaine ou deux, il sera souhaitable de rattraper la ou les séance(s) perdue(s) de façon à conserver « une moyenne hebdomadaire ».

Il ne faudra pas faire preuve d’impatience, même si on ne le ressent pas comme tel, chaque séance permet de progresser. Parfois nous envahit la sensation de stagner, tout simplement parce que c’est par palier que nous constatons nos progrès.

Au travers de cette pratique régulière on prendra du plaisir dans la satisfaction d’avoir fait preuve de ténacité et de rigueur, prouvant ainsi que nous sommes un peu maitre de notre vie ! Les progrès en auront que davantage de saveur.

Sur le plan des satisfactions personnelles, je n’oublie pas celle que procurera l’évolution dans les grades. Ils ne sont ni des hochets pour personnes en mal de récompenses, ni à l’inverse des finalités. Ils valident et sont la reconnaissance d’un parcours. « Ils sont un accomplissement et non pas un aboutissement ».

On ne peut clore ce billet sans évoquer la fidélité, celle que l’on doit à sa discipline, à son dojo et à son professeur, elle aussi fait partie de l’ADN des arts martiaux….On ne pratique pas les arts martiaux pour six mois, ou pour une saison (même si quelques fois des situations nous éloignent des tatamis), on ne change pas de discipline au gré du vent, il en est de même pour le professeur, sauf en cas de déménagement, bien sûr. Par contre, en toute légitimité, la curiosité et le besoin de faire évoluer notre pratique pourra se faire sentir, sans pour cela renier nos origines, ni être avare de reconnaissance.

eric@pariset.net       www.jujitsuericpariset.com

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