Les grades dans les arts martiaux ?

Les grades existent dans la plupart des arts martiaux. Le Japon a donné l’exemple, et le système a été largement repris ailleurs. Non seulement dans d’autres arts martiaux d’origines diverses (Corée, Chine et… France – et oui, la boxe française !), mais également dans d’autres sports : l’équitation (galops, degrés…) et le ski (flocons, étoiles…), entre autres.

Le grade est il une échelle hiérarchique, comme celle existant dans l’armée par exemple, ou bien le reflet d’un niveau ? Et si tel est le cas, de quel niveau : technique, physique ? Progressons-nous toujours au fil du temps dans tous les domaines ? En clair un 10ème dan de 80 ans est-il plus efficace qu’un 1er dan de 20 ans. Le fondateur du judo, Maître Jigoro Kano, avait une idée bien précise du grade. Il lui a donné la définition suivante : Shin-Ghi-Taî.

De quoi s’agit-il exactement ? Shin se traduit par l’esprit (le mental), Ghi, par la technique et Taî par le corps. Et l’ordre de ces mots n’est pas le fruit du hasard. Il est un domaine ou l’homme possède une capacité permanente d’évolution : celui de l’esprit, du mental (Shin), et il peut conserver intacte cette qualité jusqu’à la fin de ses jours. A l’inverse, le corps (Taî) se trouve, dans cette définition, en dernière position et à juste titre. Cela veut tout simplement dire que les grades acquis au fil des années et de la pratique sont le reflet d’un niveau dans différents domaines, certes, mais en tout premier lieu dans celui de l’esprit, du mental.

De la capacité, par exemple, à réagir avec réflexion et sagesse face aux différentes situations se présentant à nous, sur un tatami et plus largement à l’extérieur du dojo. L’art martial est – et doit rester – une « méthode d’éducation physique et mentale », en plus de représenter une méthode de combat.

Eric Pariset

À quoi servent les Katas ?

Kata signifie : formes imposées. Les katas existent dans la plupart des arts martiaux, sous d’autres appellations en fonction de leur origine, ou sous d’autres formes selon les disciplines : exécution seul pour le karaté, par exemple, ou bien à deux pour le ju-jitsu ou le judo.

Ils ont plusieurs raisons d’exister et – ce n’est pas l’avis de tous – plusieurs raisons d’être conservés. Pour ce qui me concerne, je pense qu’ils ont toute leur place dans l’enseignement dispensé. Tout d’abord, parce qu’ils permettent de transmettre les techniques et les enchaînements à travers les âges, ils sont la mémoire vivante des arts martiaux.

Plus que de simples enchaînements, ils sont de véritables méthodes d’entraînement qui sont un moyen efficace d’apprendre et de peaufiner la technique, de parfaire sa condition physique et d’affûter les automatismes. Les katas sont également des exercices de style et de rigueur ; les pratiquants d’arts martiaux doivent aussi développer ces qualités, qui sont par ailleurs utiles dans un cadre plus général.

Enfin, ils permettent une évaluation du niveau des pratiquants lors des passages de grades. A ce propos, il est bien évident que les critères de jugements sont différents en fonction du grade postulé.

Eric Pariset

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JU-JITSU : splendeur et misère !

Suite à nos interrogations concernant l’absence de notre discipline au programme du festival des Arts Martiaux de Bercy, puis à l’annonce que celui-ci serait représenté par la FFJDA, j’ai pensé qu’il serait utile, à l’attention de ceux qui ont commencé la pratique récemment, de faire un rapide historique et une mise au point concernant la vie du Ju Jitsu et de ses adeptes dans notre pays. Les plus anciens connaissent bien le problème.

Sous différentes appellations : Yawara, Kempo, Tai jitsu, etc… Le Ju Jitsu est à l’origine des Arts Martiaux japonais en matière de combat à mains nues. Sur le plan de l’antériorité tout d’abord, le Judo, le Karaté et l’Aïkido ont vu le jour bien plus tard. Sur le plan technique ensuite, ces Arts Martiaux se sont inspirés plus ou moins des différents styles de Ju Jitsu existants à l’époque.
En France, après quelques tentatives infructueuses au début du 20eme siècle, c’est véritablement vers 1970 qu’une méthode française a été mise au point par une commission technique appartenant à la FFJDA (Fédération Française de Judo et Disciplines Associées). Officiellement, c’est cette structure qui a en charge la « gestion » de notre discipline. Mais sa préoccupation principale est tout naturellement le Judo. Le Ju Jitsu est en quelque sorte le  » parent pauvre « . Ceci au travers du contenu des programmes concernant les passages de grades, ainsi que celui du brevet d’état. Mais également au travers du manque de communication indispensable à toute discipline et qui, en principe, doit être pris en charge par chaque fédération responsable.
De plus, sur la maigre place consentie ne se développe qu’un Ju Jitsu bien souvent contraire à ses principes et ses concepts de bases. En effet, le Ju Jitsu se doit d’être l’expression de sa traduction, à savoir « la technique de la souplesse ». De plus, la mise en place de compétitions d’affrontements directs est contre nature par rapport à l’esprit du Ju Jitsu traditionnel.

Au travers de l’EAJJ (Ecole Atemi Ju Jitsu), nous avons entrepris de regrouper les clubs ayant en commun le but de voir s’épanouir et se structurer le Ju Jitsu traditionnel dans notre pays.

Eric Pariset

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JU-JITSU et compétition !

Le ju-jitsu est un art martial qui utilise toutes les armes naturelles du corps pour frapper, projeter, contrôler (immobiliser, luxer et étrangler). Ceci de façon à pouvoir faire face à toutes les formes d’attaques, à mains nues (coups, saisies, etc.) ou bien armées (couteaux, bâtons, matraques…).

A ce titre, il représente une arme redoutable pour tous les pratiquants qui le maîtrisent. C’est pour cela que l’emploi de ce fantastique panel de techniques interdit toute forme de compétition au risque d’assister à une dérive extrêmement dangereuse. A moins d’amputer le ju-jitsu de ses techniques les plus dangereuses, donc les plus efficaces, en le dénaturant en quelque sorte. Et retirant ainsi à cet art martial directement hérité des samouraïs sa raison d’être première, à savoir une méthode de self-défense.

Malgré cela, des compétitions sont proposées par certains. Ce qui est dommageable, ce n’est pas tant leur existence, mais qu’elles soient proposées sous l’appellation « ju-jitsu ». Cela n’a que très peu de rapport avec notre discipline favorite, tant sur la forme que sur le fond. Des appellations telles que « judo-boxe » ou bien encore « karaté–judo » seraient plus justes. Cette constatation ne retire absolument rien quant à la valeur des combattants qui y participent, mais cela serait plus honnête vis-à-vis de l’art martial ju-jitsu et des ses vrais pratiquants.

Efficacité ?

« Quel est l’art martial le plus efficace » ?
« En combien de temps peut-on apprendre à se défendre » ?

Voici des questions régulièrement posées par de futurs pratiquants… Mais ce n’est pas sur les forums de certains sites web que l’on trouvera la réponse…

En vérité, même si certaines disciplines sont davantage axées sur le côté utilitaire, je dirais qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises méthodes, mais qu’il y a des bons et des mauvais professeurs et aussi des bons et des mauvais pratiquants.

Les techniques sont en quelque sorte pratiquées avec nos « armes naturelles ». Et comme pour toute arme, l’efficacité est fonction de celui qui l’utilise. Mettre en cause telle ou telle technique sous prétexte que l’on ne la maîtrise pas est l’expression parfaite de la mauvaise foi. S’il s’avère exact que les techniques de défense doivent être les plus simples, il serait malhonnête d’affirmer enseigner « l’arme fatale » en 10 leçons, juste avec la simple connaissance de quelques ripostes adaptées à quelques attaques. L’efficacité se construit dans la durée : par l’apprentissage des techniques, bien sûr, mais surtout en multipliant les répétitions. Arriver à maîtriser les techniques parfaitement, sans pour autant se transformer en robot, faire en sorte que l’on puisse les appliquer par automatisme. Bref, se forger une seconde nature comme l’arrêt réflexe du gardien de but au football.

Cela s’inscrit donc dans la durée et c’est pour cela aussi que le corps doit être en mesure de suivre. Il est donc indispensable de faire la sélection de techniques regroupant deux critères : efficacité et sécurité lors des répétitions. Une clef de jambe mal maîtrisée lors d’un combat d’entraînement peut être la cause d’une indisponibilité importante et laisser des séquelles à vie. Cela se concrétise par un handicap qui, en plus des désagréments qu’il engendre au quotidien, n’améliore certainement pas l’efficacité…

D’autre part, l’argument qui consiste à affirmer qu’il faut se comporter à l’entraînement comme dans la réalité ne tient pas. La réalité, c’est la réalité, et l’entraînement, c’est l’entraînement ! Essayez de réaliser l’exécution des 16 techniques sur du béton, pour faire comme dans la réalité ! Dans tous les sports de haut niveau, les entraînements quotidiens n’ont aucune commune mesure avec la compétition, et davantage encore dans les sports de combat : le corps ne le supporterait pas, tout simplement.

Enfin, la motivation doit être au rendez-vous. Elle persiste à l’aide d’un enseignement varié, de la possibilité de s’exprimer physiquement et de se surpasser techniquement. A long terme, une banale répétition des techniques de base rendrait peu attractifs les cours et n’encouragerait pas à la régularité, donc à l’efficacité.

La misérable condition du JU-JITSU (en France).

Pascal évoquait la « misérable condition de l’homme », appelé, en effet à disparaître.

En sera- t-il de même pour notre ju-jitsu ?

Nous sommes heureusement nombreux à combattre pour sa pérennité malgré une certaine adversité. De l’absence de structures propres – dans notre pays notamment – en passant par une multitude de méthodes n’ayant en commun que le nom, mais nullement la technique et encore moins les principes ou l’esprit, notre discipline a bien du mérite à exister. En France, le ju-jitsu est officiellement sous la férule de la FFJDA (Fédération française de judo et discipline associées).

Malheureusement, il ne bénéficie, au sein de cette fédération, ni de programmes de grades qui lui sont propres ni d’un brevet d’état. Ce sont en effet des grades et des diplômes de judo qui sont proposés aux pratiquants. Bien sûr, judo et ju-jitsu sont très liés historiquement et techniquement, mais il existe des différences et des spécificités dans lesquelles les ju-jitsukas aimeraient se reconnaître et pouvoir s’exprimer. L’EAJJ (École Atémi Ju-Jitsu) tente de regrouper les clubs qui, dans notre pays, souhaitent défendre l’autonomie du ju-jitsu, et qui plus est, de la forme traditionnelle japonaise.

L’espoir d’une fédération officielle pouvant s’occuper de sa gestion et de son développement n’est pas utopique. Sans aucun doute cela permettrait de sortir notre art martial préféré d’une condition et d’un traitement qu’il ne mérite pas. Avec l’EAJJ, nous œuvrons en ce sens. Le combat mérite d’être mené. D’autant que cet art martial a su traverser les siècles.

La plus belle Victoire…

La plus belle victoire, c’est celle que l’on obtient sans combattre.

Loin d’être synonyme de lâcheté, cette « formule » est bien celle d’une sagesse issue, entre autres, d’un certain niveau de pratique. L’art martial, selon les grands maîtres, à sa raison d’être dans le fait, non pas de donner la mort, mais de protéger la vie. Nuance pour le moins importante ! D’autant que l’issue d’un affrontement n’est jamais connue à l’avance. Certes, cette incertitude est l’un des charmes d’une compétition sportive bien encadrée, mais quand il s’agit d’un combat pouvant entraîner la disparition pure et simple de l’un des deux protagonistes – sans pour autant assurer l’intégrité physique du survivant – il est peut-être bon de s’interroger.

Bien sûr, toutes les techniques étudiées sont faites pour assurer notre survie face à de multiples situations d’attaques, mais leur acquisition doit avant tout être considérée comme une assurance-vie : à utiliser en dernier recours. La parfaite maîtrise de l’art martial en général, et de notre ju-jitsu en particulier, qui se concrétise principalement par la « non résistance », ne doit pas se limiter à une application physique, mais aussi à une application mentale.

L’application physique, c’est tout simplement être capable de projeter quelqu’un de plus fort que soi en profitant du déséquilibre occasionné par son attaque : une façon de retourner contre son agresseur la brutalité qu’il véhicule.
Quant à l’application mentale, elle aura pour objectif de posséder la capacité d’éviter le combat, notamment par la parole. Un proverbe chinois dit : « Un ennemi que tu vaincs reste ton ennemi. Un ennemi que tu convaincs devient ton ami ».

A méditer ! .

Le Jujitsu avant tout…

Malgré une gestion a minima par sa fédération officielle de tutelle, malgré l’ambiguïté due au développement de disciplines à la consonance proche, mais très éloignées de la technique et de l’esprit, malgré une « école » particulièrement affligeante qui sévit en lui portant préjudice, le ju-jitsu passionne et séduit toujours.Il a pour lui la « force de sa vérité ».Tout d’abord sur le plan de l’antériorité. En effet, en matière de technique de combat à mains nues, il est, rappelons-le, l’art de combat japonais le plus ancien, à l’origine des principaux arts martiaux, notamment de l’aïkido et du judo. Au niveau de la technique, et par conséquent de l’efficacité, une méthode ne peut être plus complète que celle-ci, qui utilise en effet l’ensemble des armes naturelles du corps, permettant ainsi de faire face à toutes formes d’attaques, à mains nues ou bien armées. En ce qui concerne les principes de base, en particulier celui consistant à utiliser la force de l’adversaire, ils permettent à toutes et à tous une pratique adaptée, puisqu’il ne s’agit pas de puissance physique, mais de technique. Par ailleurs, sur le plan corporel, tonicité, souplesse et condition physique seront développées.
Le grand atout de cette discipline est sa pluralité technique : son apprentissage ainsi que son étude, seront à la fois une excellente formation, commune à la plupart des autres arts martiaux, mais aussi un « révélateur » quant aux aptitudes particulières que chacun possède… en les ignorant bien souvent. Ainsi, cette richesse est assurément le meilleur obstacle à une éventuelle lassitude !

Enfin, quand il est pratiqué comme il se doit, le ju-jitsu est aussi et avant tout l’école de la maîtrise.

C’est la discipline que je pratique avec bonheur et que j’enseigne avec passion, et c’est cette même passion que je souhaite partager en rassemblant de nombreux pratiquants. Cependant, loin de mon esprit d’agir avec sectarisme et condescendance vis-à-vis des autres arts martiaux, d’autant que j’en ai également pratiqué beaucoup. De toutes façons, il est certain qu’il n’existe pas de bonnes ou de mauvaises disciplines, mais de bons et de « moins bons » professeurs !

Le Juji-quoi ???

L’histoire du JU-JITSU, art martial élaboré au Japon à l’époque féodale, est relativement difficile à retracer. En effet, outre son ancienneté, les nombreuses écoles (RYU) avaient pour tradition de conserver précieusement leurs secrets techniques.

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Le JU-JITSU ou  » art de la souplesse « , est de ce fait l’héritier d’un code moral chevaleresque très strict, ainsi que de techniques de combat éprouvées. Synthétisant en une même technique l’ensemble des coups (atemi waza), des projections (nage waza) et des contrôles (katame waza), il permet de maîtriser tous les aspects du combat en corps à corps.

S’inspirant de deux grandes écoles japonaises, KITO-RYU-JU-JITSU et YOSHIN-RYU-JU-JITSU, respectivement  » école de la chute et de l’élévation  » et  » école du coeur de saule « , le maître JIGORO KANO réactualise ces techniques et fonde, en 1882, sa propre méthode de JU-JITSU qu’il baptise JUDO.

C’est sous son impulsion que cet art, respectant à la fois l’aspect martial et la philosophie ancestrale, connaît un développement important.

Dans son enseignement, la self-défense reste un élément majeur : outre les projections,les strangulations et les clefs, les judokas pratiquent également les ATEMI, techniques de coups portés aux points vitaux avec les pieds, les poings, les coudes, les genoux et la tête.

Le maître JIGORO KANO a ainsi soustrait à l’oubli l’un des plus anciens arts martiaux d’Orient déjà menacé par la prolifération des armes à feu.

En France, le JU-JITSU connaît un développement chaotique. En 1906, l’ouverture d’une école de JU-JITSU aux Champs-Elysées par RE-NIE (Guy de Montgrillard) répond à l’attente de tout un public  » fasciné  » par cette mystérieuse discipline venue d’Orient. Il donne ainsi au JU-JITSU une popularité exceptionnelle mais éphémère. En effet, après avoir relevé avec succès bon nombre de défis, il est vaincu par un lutteur russe de plus de 100 kilos. Le JU-JITSU ne bénéficiant alors que d’une popularité attachée à la personne de RE-NIE sombre dans l’oubli. harai_pariset_small_n

D’autres tentatives ne rencontrèrent que peu de succès, jusqu’à l’arrivée d’un expert japonais, Maître KAWASHI, qui donne au JU-JITSU et au JUDO un essor nouveau en inventant notamment les ceintures de couleur, et en créant une méthode s’adaptant parfaitement à notre esprit. Le JU-JITSU amorce alors son développement en France.

complément du JUDO. Il s’agit là du véritable renouveau
du JU-JITSU en France.

Cependant, l’essor du JUDO de compétition fera perdre à cet art martial son caractère de self-défense : les techniques d’Atemi disparaissent pratiquement de l’enseignement, tandis que se développe parallèlement le KARATE. Très vite, le JUDO sportif prend le pas sur l’Art Martial et le JU-JITSU est à nouveau délaissé.Depuis une vingtaine d’années, le JU-JITSU retrouve pourtant en France ses lettres de noblesse.

C’est en 1970 que, sous l’impulsion de Bernard PARISET, la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA) décide de revenir aux sources des arts martiaux en mettant au point une méthode de self-défense regroupant l’ensemble des techniques de projections, de strangulations, de luxations et de coups, appelée ATEMI JU-JITSU. ura_mawashi_pariset_small_n

Depuis lors, cette méthode de combat, sans doute l’une des plus complètes, ne cesse de se développer en complément du JUDO. Il s’agit là du véritable renouveau du JU-JITSU en France.

1982, voit la naissance de la fédération européenne de JU-JITSU.

En 1995, Eric PARISET, regrettant l’absence de structures propres au Ju-Jitsu, démissionne de la FFJDA . Sur son initiative l’école d’atemi Ju-jitsu (EAJJ), voit le jour en 2003.

 

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« Spécialisé depuis toujours dans le JU-JITSU, j’ai trouvé dans cet Art Martial le moyen de m’exprimer dans tous les domaines du Combat à mains nues, que ce soit à distance ou en corps à corps.

accueil_anim Si un Art Martial axé sur la Self-défense se doit avant tout d’être efficace, sa pratique doit également apporter un développement physique, ainsi que le respect des valeurs morales.

Chaque enseignant a sa propre philosophie sur les Arts Martiaux, et j’ai, en ce qui me concerne, le souci principal d’enseigner à la fois une discipline efficace, mais également une discipline permettant d’apprendre à gérer son énergie et ses pulsions : une méthode « d’éducation physique et mentale.

Enfin, le JU-JITSU est un formidable tronc commun aux autres disciplines. Il fera acquérir des bases permettant de s’adapter à toute autre pratique martiale. »

Eric Pariset, 7eme Dan.