C’EST LA RENTREE

C’est la rentrée et c’est donc le moment de passer à l’acte!

La décision de se mettre à une activité physique a été prise cet été et le choix s’est porté sur les « arts martiaux »! Mais, quelle discipline choisir parmi  la multitude proposée?

Il y 30 ans le choix se limitait au judo et/ou au karaté! Mis à part que cela entraînait des discussions sans fin sur le thème: qu’elle est le plus efficace!, l’hésitation était quand même de courte durée.

A l’heure actuelle, il est vrai qu’un néophyte s’interroge nécessairement.

En réponse, je dirai que plus que le choix d’une discipline, c’est le choix d’un club, d’une école, d’un enseignant qui est déterminant.

Certes, il existe des différences entre les arts martiaux, mais pas tant que cela, dans la mesure où, à la base, leur raison d’être reste la protection de soi-même, donc l’autodéfense!

A contrario, il  existe beaucoup de différences entre les enseignants tant sur le plan technique que pédagogique et, bien sur et surtout, sur l’état d’esprit et la conception de l’enseignement et de la pratique.

Bref, en quelque sorte et sans sortir de grands mots, bien souvent la « philosophie » diffère d’un dojo à l’autre.

D’une pratique « ultra-sportive » à une pratique presque « méditative » et en passant par une présentation « paramilitaire » le choix est vaste et on peut facilement se tromper, mais on doit quand même pouvoir trouver un style qui nous correspond.

Évidemment, il n’est pas aisé de se faire une idée précise sur une discipline sur le plan purement technique l’espace d’ une heure (en assistant ou même en pratiquant) par contre, il est plus facile de se la faire sur le plan de ce fameux état d’esprit. Ceci aussi à l’occasion d’une discussion avec les élèves et bien sur avec le professeur, ou tout simplement en « humant » l’ambiance générale.

En conclusion, il ne faut pas hésiter à demander au maître des lieux, la possibilité de participer à un cours d’essai ou tout du moins à assister au déroulement d’une séance. Si cette demande ne peut aboutir, sous quelque prétexte que ce soit: méfiance!

Bonne recherche et bonne rentrée à tous!

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Vivement Soulac 2008

soulac2007_1_bigPres de 50 stagiaires, venus de toutes la France, mais aussi de Belgique et du Portugal se sont retrouvés du 5 au 10 août dernier sur le tatami de Soulac pour la 22e édition de ce rassemblement. La nouvelle formule proposée cette année qui a permis d’allier ju-jitsu et vacances a remporté l’adhésion de l’ensemble des participants. Les cours se sont déroulées en matinée de 9h00 à 12h00, avec une séance de travail ensoulac2007_4_big extérieur (échauffement, Atèmi-waza, …), – et même un entrainement sur la plage le mercredi matin, sous un magnifique ciel bleu -, ensuite s’effectuait un travail de 2 heures en dojo; Les « 16 techniques », les « 16 bis », le Ne-Waza, les enchaînements avancés et beaucoup de randoris, bref la totalité des aspects de notre discipline a été abordée. L’après­-midi a pu être consacré aux vacances : balade à vélo, baignade, visite, ou…tout simplement farniente ! Si cela ne se pratique pas à cette époque….soulac2007_2_big

Monsieur Xavier Pintat, sénateur-maire de Soulac-sur-Mer, nous a fait l’honneur de nous recevoir en mairie, pour un vin d’honneur. Une coupe technique a clôturé cette semaine tonique, et a permis à chacun de s’exprimer en se confrontant – par prestation technique interposée – à des pratiquants du même niveau. Ce stage, sans nul doute, sera source de progrès énormes et laissera des souvenirs impérissables. Un coup de chapeau particulier aux nombreuses ceintures blanches et jaunes qui ont réussi à « endurer » un rythme particulièrement relevé pour leur niveau.

Enfin, à l’occasion du « pot de fin de stage », l’ensemble des stagiaires s’est donné rendez-vous pour la 23e édition en août 2008.

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30 ANS DE DEMOS

En septembre 1977, les événements politiques au Pays Basque espagnol amenèrent les instances de la Fédération internationale de Judo à annuler les championnats du Monde qui devaient se dérouler à Barcelone. Cette  compétition – qui a lieu tous les deux ans – est un moment essentiel dans la carrière d’un combattant, mais également pour la promotion qu’il assure à la discipline, notamment au mois de septembre. Et cela, même quand l’événement se déroule en dehors de nos frontières, qui plus est quand celles-ci sont communes avec le pays organisateur. Donc, la Fédération française de Judo (FFJDA) décida de programmer rapidement une manifestation, à Paris, afin de pallier, en quelque sorte, l’absence de « Mondial ». Aussi, un France-Japon, plus exactement un France–Université de Kansai se déroulerait fin septembre au stade Pierre de Coubertin (Bercy n’existait pas encore). De façon à étoffer le programme et à respecter la tradition des grandes soirées de la famille judo, une démonstration du Nage-No-Kata était inscrite au programme, ainsi qu’une démonstration de ju-jitsu. Nous étions en pleine période de ce que l’on appelait de façon peu élégante la « relance du ju-jitsu ».
C’est comme cela et à cette date que commença pour moi l’aventure des démonstrations. Cela fera 30 ans au mois de septembre. Mon partenaire s’appelait Michel Yacoubovitch, ancien membre de l’équipe de France de judo ; il était 5ème dan, j’étais 3ème dan, et j’intervenais en tant que… Uke ! La prestation a dû être appréciée, puisqu’à partir de ce moment, bon nombre de présidents de clubs, présents ce soir-là, ont pris contact avec nous, afin d’inclure une démonstration de ce type dans les différents galas organisés en France.
A partir de là, j’ai décidé de créer une équipe de démonstration, de façon à pouvoir faire face aux différentes sollicitations. Bien sûr, au fil des saisons sportives, les démonstrations ont évolué et différents partenaires se sont succédés. La plupart des régions de France ont été visitées, et nous avons également démontré notre méthode dans différents pays. Beaucoup d’anecdotes, beaucoup de rencontres, beaucoup d’échanges, bref, beaucoup de souvenirs, qui pourraient être la base d’un récit plus étoffé que ce simple édito.
Sans faire de parisianisme, il faut admettre que les « points forts » ont été bien évidemment les 12 galas auxquels j’ai participé à Bercy. Depuis le 1er festival, en 1986, jusqu’à la 20ème édition, en 2005, de cette prestigieuse soirée, qui est considérée comme le plus grand rendez-vous mondial en la matière.
Ce qu’il reste de ces différentes prestations, c’est essentiellement la satisfaction d’avoir représenté notre ju-jitsu parmi de nombreuses autres disciplines, et de lui avoir ainsi été utile. Davantage dans un souci de complémentarité que de rivalité, d’ailleurs. Bien sûr, chacun a son tempérament, et c’est bien souvent l’envie de faire mieux – et de mettre en exergue les petites imperfections inévitables de chaque représentation – qui m’animait à la sortie de tatami. Mais la satisfaction du travail accompli est peut-être le sentiment le plus fort.
Il reste aussi le souvenir d’une pression énorme avant chaque gala et peut-être plus particulièrement (encore !) à Bercy. Cela est dû au gigantisme de cette salle devenue mythique. Les « après-soirées » des galas en province, et en l’occurrence dans les plus petites villes, sont aussi d’excellents souvenirs. La communication entre experts et avec certains spectateurs y est plus simple.
Pour cet anniversaire, en septembre prochain, nous essaierons de réunir les différents partenaires qui m’ont accompagné tout au long de ces trente années. De façon à les remercier et à leur rendre hommage, je me permets de les citer ci-dessous.
Sébastien Argence, Marc Barbat, Franck Bénacquista, François Bernier, Olivier Beyrand, Serge Dang, Hakim Guerda, Madjid Guerda, Christian Jouve, Marie-France Léglise, André Ohayon, Frédéric Pourcelot, Olivier Pourcelot, Bruno Puech, Laurent Rabillon, Laurent Rochat, Jean Rodriguez, Eric Toutain et Michel Yacoubovitch

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le Dojo de la rue des Martyrs

img001Il est des lieux que l’on ne peut oublier facilement, tout d’abord, parce qu’ils nous ont concerné personnellement, qu’ils ont été la scène d’événements importants et parce qu’ils ont marqué une époque en étant associés à des aventures particulières. Le dojo de la rue des Martyrs en fait partie en ayant grandement participé, dans notre pays, au développement des arts martiaux en général et du judo et du ju-jitsu en particulier.

Cela fera deux ans que cet endroit mythique a été contraint  de devoir fermer ses portes, pour cause de non conformité avec une législation évoluant toujours afin de garantir le maximum de sécurité dans les lieux public.

Ci-dessus en compagnie de

mon père, à l’âge de 5 ans,

à la porte du dojo

À l’occasion de ce triste anniversaire, j’ai souhaité retracer brièvement son histoire.

Serpentant dans un des quartiers les plus attachants de la capitale, la rue des Martyrs relie le bouillonnant

quartier des affaires du 9e arrondissement à la butte Montmartre.

C’est dans le bas de cette rue très étroite ou règne encore l’esprit village en plein centre de Paris, que cette salle de sport de l’entre-deux-guerres – après avoir été un lavoir ou/et des écuries – est devenu officiellement en 1944, un des premiers dojos de Paris et de France. Nous devons ce fait à Roger Piquemal – un des premiers professeurs de judo français -, qui donna tout naturellement à son club le nom de « Ju-jitsu club français », « Ju-jitsu club de France » étant déjà « pris » par le club que dirigeait Maître Kawashi, l’inventeur des ceintures de couleurs, et qui avait surtout introduit le judo et le ju-jitsu en Europe. Donc, le professeur Piquemal, champion de France des professeurs (ce challenge existait à cette époque) développa une équipe de judo qui  devait – dans les années 50 et 60 – donner à ce club l’un des plus beaux palmarès du judo français, dont les titres de Champion de France et Champion d’Europe des clubs à plusieurs reprises. Les finales des championnats de France opposant bien souvent l’équipe première  à l’équipe seconde. C’est en 1947, qu’un jeune homme de 17 ans franchit les portes du dojo pour enfiler son premier kimono. Il s’agissait de Bernard Pariset. Il allait, entre autres, contribuer à l’élaboration de ce palmarès. Après avoir gravi les échelons, en 1954, à la disparition de Roger Piquemal, il assura la direction technique, et en 1960, le club français passait sous sa seule responsabilité et ce jusqu’à la fin de sa vie en 2004, associant de façon indélébile son nom à celui de ce club mythique.

Entre temps, de nombreuses personnalités ont foulé les tatamis de ce lieu hors du commun : parmi elles, Maître Moshizuki (un des tout derniers « presque encore samouraïs »), qui a d’ailleurs été hébergé dans l’appartement situé au-dessus du club. Ce lieu a été aussi un temps, le centre d’entraînement de l’équipe de France de judo, et a vu les premiers pas du karaté en France, sous l’impulsion du célèbre Jacques Delcourt, etc. Bref, un lieu extraordinaire, dans lequel j’ai mis mon premier kimono en 1958, étudié les arts martiaux, appris mon métier de professeur, formé bon nombre de ceintures noires, mis au point des dizaines de démonstrations et dépensé des centaines de litres de sueur. Par ailleurs, il serait intéressant de pouvoir calculer le nombre de pratiquants – de France et du monde entier – qui ont mis au moins une fois les pieds sur ces célèbres tatamis.

Chacun comprendra que  c’est la « mort dans l’âme » que j’ai été obligé de me soumettre à la dure réalité en juillet 2005.

Mais, pour conclure avec optimisme je peux affirmer que d’une certaine façon, c’est grâce à la « rue des Martyrs » et à l’expérience que j’y ai acquise  que l’histoire peut continuer à la « Bastille ».

La cause du Ju-Jitsu

A l’occasion de l’Election Présidentièlle, l’Ecole Atémi Ju-Jitsu a fait parvenir à Madame Royale et à Monsieur Sarkozy, la lettre suivante.

L’Association « École Atemi Ju-Jitsu » se permet d’attirer votre attention sur le problème du Ju-Jitsu en France. Cet art martial traditionnel à but non compétitif  est pratiqué par plus de 60 000 personnes dans notre pays. Il est – entre  autres – l’ancêtre du Judo.

Malheureusement, il n’est pas géré de façon autonome : c’est officiellement la F.F.J.D.A (Fédération Française de Judo-Ju-Jitsu, Kendo et Disciplines Associées) qui bénéficie de la délégation pour la gestion de cette discipline. Cette situation est d’ailleurs un cas unique dans le monde.

Laissé pour compte au sein de cette grande Fédération, le Ju-Jitsu a malgré tout su intéresser  un très grand nombre de pratiquants éparpillés dans divers groupuscules. Mais il n’échappe pas à une réelle crise d’identité. Afin de permettre l’épanouissement de cette discipline dans l’Hexagone, notre Association, l’École Atemi Ju-Jitsu, qui rassemble depuis dix ans des clubs de ju-jitsukas, souhaite la création d’un Comité Technique indépendant attaché à une Fédération délégataire.

Nous aimerions avoir votre sentiment sur ce point précis, et nous nous tenons bien sûr à votre entière disposition pour répondre aux questions que vous ne manquerez pas de vous poser.

Souhaitant vivement que notre courrier retienne votre attention, nous vous adressons, Monsieur, nos salutations très distinguées.

Eric Pariset, Directeur Technque de l’EAJJ

Robert Denis, Président de l’EAJJ.

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Coupe des « 16 Techniques »

Le dimanche 6 mai prochain, Michel Baillet organise à Saint-Julien-du-Sault (Yonne) le « challenge Christophe Lapeyre ». Il s’agit d’une coupe technique basée sur les « 16 Techniques ». Elle se déroule par catégories de ceintures, permettant ainsi à toutes et à tous de pouvoir s’exprimer. Pour tous renseignements concernant cette manifestation, contactez directement Michel Baillet: clubadjj@wanadoo.fr.

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Les « 16 Techniques »

Les « 16 Techniques » ont vu le jour en 1981. Cet enchainement – sorte de « kata moderne » – devait répondre à plusieurs attentes. En effet, le Ju Jitsu était remis au gout du jour depuis une dizaine d’année en France, avec le développement de la méthode « Atémi Ju Jitsu ». Une progression par ceinture avait été établie en 1976 et la mise en place d’une ceinture noire, apportait une motivation supplémentaire aux pratiquants de l’hexagone. Dans ce programme, le souci était de proposer à la fois des épreuves techniques traditionnelles – au travers des Kata existants (Kimé no Kata et Goshin Jitsu)-, de s’assurer de la  connaissance de la progression par ceinture et de la maitrise d’un enchainement, à la fois dynamique et novateur, tout en restant dans l’esprit de notre « art séculaire ». De plus, le développement de cette méthode passait par la nécessité de présenter une démonstration dynamique lors des différentes manifestations qui jalonnent une saison : compétitions de judo, galas d’arts martiaux, portes ouvertes, etc.…Les « 16 Techniques » offrant une base de travail « compatible » entre les pratiquants et représentative d’une discipline aux très nombreuses techniques traditionnelles. Ceci dans toutes les familles de mouvements. Ces techniques devaient également être à la fois spectaculaires et d’une efficacité incontestable face à une palette d’attaques aussi diverses que réelles. A une époque où l’on assistait à une véritable « explosion » de la pratique des Arts Martiaux et à l’apparition de styles et d’écoles toujours plus nombreux dans le monde, nous nous devions de présenter notre Ju Jitsu sous un aspect qui ne devait pas laisser indifférent, sans pour cela « vendre notre âme ».

Une pratique régulière de cet enchainement, permettra de se perfectionner, bien sur et avant tout sur le plan technique, mais également, sur les automatismes et la condition physique. Sa  parfaite maitrise est un objectif à atteindre notamment pour l’obtention des grades, mais également une véritable motivation personnelle au travers du plaisir ressenti dans son exécution.

Sans prétention particulière, je peux avouer que je suis fier d’être à l’origine de cet enchainement qui aujourd’hui encore, est une base incontournable de notre travail.

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Multi Ju Jitsu

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Je voudrai saluer l’initiative de Michel Baillet – professeur de Ju Jitsu à Saint Julien du Sault dans l’Yonne – pour son initiative.
En effet, le dimanche 25 mars, il organise à Auxerre la 1ere Journée « multi-Ju-Jitsu ». L’idée est de rassembler plusieurs  styles de ju jitsu qui excistent et qui sont enseignés en France.

Pour des raisons personnelles, je ne pourrai malheureusement pas être présent. Mais notre style et notre Ecole seront représentés avec une équipe emmenée par Bruno Puech.

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Objectivité

Dans son dernier numéro, le magazine officiel de la FFJDA publie un entretien réalisé avec un cadre technique plus particulièrement chargé du Ju-Jitsu. C’est avec plaisir que j’ai pu constater que, ni le travail qui a été fait dans les années 70 et 80, ni les principaux artisans de cette entreprise de restauration du Ju-Jitsu, ne sont absents de ses propos. Enfin, pourrions-nous dire, si nous avions mauvais esprit.

Dans certains groupes et chez certaines personnes, l’objectivité est une qualité assez rare pour qu’elle soit signalée et saluée.

Pour ce qui concerne le style « Mushin-Ryu », sur le quel on me demande mon avis, je ne pourrai que donner une appréciation externe ; ne l’ayant moi-même pas pratiqué. Cette forme de Ju-Jitsu se revendique de très anciennes Écoles et certaines différences excitent avec nous. Tout d’abord la tenue qui n’est pas la même (mais cela relève du détail et de l’anecdote). Le contenu technique diffère un peu aussi ; notamment, on y travaille des techniques qui se rapprochent peut être d’avantage de celles de l’Aïkido . Mais je pense que nous nous retrouvons sur l’état d’esprit qui est véhiculé par ce style, par exemple sur l’aspect « non-compétitif ».

De toutes les façons et en règle générale, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises disciplines, il y a de bons et de moins bons professeurs et de bons et de moins bons pratiquants !

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Arts Martiaux et non violence

Les arts martiaux sont-ils l’école de la maîtrise ou l’école de la violence ? Quand nous visionnons certaines vidéos présentant des extraits de « combats libres », la question se pose. Ceci étant, les disciplines présentées entrent-elles dans la catégorie « art martial » ? Sincèrement je ne le pense pas ! Et tout rapprochement arbitraire, tout mélange des genres, peut prêter à confusion. En effet, il serait dommageable de confondre nos disciplines, riches de leurs traditions et obéissant à un véritable code de l’honneur, avec d’autres… aux finalités très différentes. Et ceci, tant au niveau des techniques aujourd’hui prohibées dans les sports de combat classiques – parce que trop dangereuses -, que sur celles praticables, mais qui dans ce contexte, sont appliquées sans aucune retenue.

Dans une  pratique traditionnelle de l’art martial, nous essayons d’atteindre plusieurs objectifs. Tout d’abord, acquérir un savoir-faire permettant de réagir face à une agression personnelle ou de venir en aide à une tierce personne. Au-delà, approfondir ses connaissances dans une discipline à la richesse technique exceptionnelle, mettant en valeur des principes particulièrement passionnants. Et parallèlement, être bien dans son corps, en développant de nombreuses qualités physiques : souplesse, tonicité, endurance et résistance, et ceci sur du long terme.

Les multiples blessures liées à des engagements violents ne garantissent pas une longévité physique. La jeunesse est synonyme de fougue et de qualités corporelles formidables, mais l’absence d’informations sur les risques d’une pratique brutale n’assure pas aux pratiquants la pleine possession de leur potentiel physique à moyen et surtout à long terme.

Enfin, c’est sur le plan mental que nous devons acquérir le plus. Tant au niveau de la confiance obtenue, que de la maîtrise dont nous devons faire la preuve. Démontrant ainsi que nous contribuons, par l’enseignement de nos disciplines, à lutter contre la violence qui enlaidit notre société. C’est là, aussi, que le rôle du professeur prend toute sa dimension.

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